Auteur de la première thèse utilisant la technologie de réalité augmentée, Maxence Harinthe, jeune rémois de 24 ans, nous raconte cette démarche aussi originale qu’étonnante qui lui a permis de décrocher à sa soutenance les félicitations du jury (et une notation de 64 points sur 65) !
Hello Maxence, peux-tu nous en dire plus sur toi et ton parcours ?
Fraichement diplômé en « Management du Développement des RH » (titre bac+5) réalisé au CESI de Reims, j’ai eu l’opportunité, au travers de mes différentes expériences professionnelles, de travailler sur des missions riches et variées (liées au recrutement, à la GPEC et à la formation) et d’évoluer dans divers secteurs d’activités (Privé/Public, Tourisme, Métallurgie, BtoB, Luxe…) Je suis aujourd’hui Chargé de Formation au sein du groupe MHCS qui comprend les Maisons de Champagne Krug, Mercier, Moët & Chandon, Ruinart, et Veuve Clicquot.
À quoi cela ressemble une thèse en réalité augmentée ? Tu nous expliques en quoi ça consiste ?
Le principe est très simple, vous survolez les pages grâce à la caméra de votre smartphone et vous avez des contenus (images/GIF, sonores, vidéos…) qui viennent se superposer à la réalité sur votre écran. Et parce qu’une vidéo vaut mille mots, j’ai tout spécialement monté un petit film qui en vous fait la démonstration.
Pourquoi tu as fait ce choix de présentation atypique ?
D’abord parce que mon école le permettait, du moins elle n’imposait pas des règles strictes exigeant un formalisme super triste académique (du style : police Times New Roman, taille 12, tout en noir et blanc…). J’étais donc plutôt libre de faire ce que je désirais et de faire preuve d’originalité.
En fait, je tenais vraiment à soigner aussi bien la forme que le fond.
Dans ma thèse professionnelle, je parle de la Marque Employeur, de son importance croissante et stratégique. Je développe notamment les enjeux d’image et d’attractivité qu’elle implique. Pour défendre ces idées, j’ai jugé nécessaire et pertinent d’être attractif et innovant dans ma démarche de présentation. C’est pourquoi j’ai opté pour une « lecture augmentée ». C’était une façon concrète, en tant que passionné par le Digital RH, d’en faire un exemple.
Enfin, grâce à ce dispositif, je vais pouvoir continuer d'animer ce support qui par essence devait rester figé et être le témoin obsolescent d'une réflexion menée entre octobre 2015 et septembre 2016 (comme en atteste par exemple la présence et la description des sites Viadeo ou Vine dont je n'ignorais pas les "chamboulements en cours" au moment de rédiger). Et pour lire la thèse, c'est par ici :
Que t’apporte justement cette passion du Digital dans ton métier RH ?
Être curieux m’apporte beaucoup d’idées et cela renforce également ma créativité ; dans notre profession RH, on a souvent tendance à avoir la tête dans le guidon ou sous l’eau, et rarement « en dehors de la boite » comme disent les anglo-saxons. À l’heure de la révolution numérique qui n’épargne pas la sphère du travail, nourrir sa culture digitale permet de se tenir informé des tendances, de saisir des opportunités nouvelles et de développer des solutions factuelles et flexibles pour « se faciliter le boulot au quotidien ».
Tu viens d’ouvrir un blog, peux-tu nous en dire plus ?
Oui avec plaisir ! Ça se passe sur la plateforme Medium, et ça s’appelle MaxSenseMaking. Au programme, des « focus décalés » ainsi que de nombreux articles de réflexion où j’exposerai mes points de vue et dans lesquels je m’appliquerai à Donner un Max de Sens à la thématique « RH & Digital » ! ☺
Super, nous irons voir ça alors :) Merci Maxence pour nous avoir partagé ce projet important dans ton cursus universitaire ! Nous te souhaitons tout le meilleur pour la suite !
Et puis pour tous ceux qui cherchent un stage ou un job, il y a toujours Wizbii ;)