Le Japon part à la conquête des start-up françaises

Le Japon part à la conquête des start-up françaises

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Publié le 23 juillet 2019 , par Marion Epinette

Sommaire :

Une envie de voir ailleurs, de vaguer vers de nouveaux horizons ? Ça tombe bien, le gouvernement Japonais a mis en place une opération séduction auprès des jeunes pousses françaises pour attirer de nouveaux talents en terres nipponnes.

L’alliance franco japonaise : une idée signée Jetro

C’est une idée de Yasuki Akohosni, le président de Jetro (Japan External Trade Organization), cette organisation japonaise dont la spécialité touche de très près le commerce extérieur. Arrivé en terres parisiennes, le businessman a été vraisemblablement inspiré puisque le Jetro a été pris d’une nouvelle mission cruciale, celle d’accompagner les sociétés étrangères sur le point de s’installer dans la capitale.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mission a pris de l’ampleur. Car oui, l’organisation a su réunir une trentaine de grands groupes et investisseurs japonais et leur présenter leurs produits, mais aussi leur nouvelle vision pour le Japon. Rien que ça. 

Une alternative à la place prépondérante des USA et de la Chine dans la tech ?

C’est Yasuki Akohosni qui le dit lui-même, « derrière la guerre commerciale sino-américaine se cache une lutte pour la domination technologique du monde ». Effrayé de se voir écrasé par les Américains ou les Chinois dans cet univers très prisé de la tech, la Japon veut leur couper l’herbe sous le pieds en se joignant à nous pour la partie.

En réalité, il semblerait que ce soit un appel à l’aide plus qu’autre chose… La raison ? Une panne d’inspiration en termes d’innovation.  

La coopération France-Japon : la déclaration conjointe

L’idée de rapprocher les start-up françaises et nipponnes ne date en fait pas d’hier. Elle a débuté le 13 Juillet dernier, date à laquelle la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des finances, Delphine Gény-Stephann, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, mais aussi le secrétaire d’État à l’Économie, au commerce et à l’industrie du Japon, Yoji Muto, ont signé ensemble un bout de papier crucial : la déclaration conjointe sur la coopération franco-japonaise dans les domaines de l’innovation et de l’économie digitale.

Beaucoup de noms et de grands mots pour dire qu’une nouvelle collaboration spécialisée sur l’innovation numérique est bel et bien lancée. Et c’est peu dire puisqu’une soirée a eu lieu dans l’un des plus gros incubateurs de start-up au monde : la Station F, initiée par Xavier Niel en personne.

On ne sait pas vous, mais de notre côté il nous tarde d’en savoir encore plus. Affaire à suivre, et de très près.