Mon expérience au bout du monde : étudier à Montréal !

Mis à jour le  29 avril 2019

Mon expérience au bout du monde : étudier à Montréal !

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Sommaire :

Aujourd'hui, Anne Landréat, diplômée d'une licence de sciences du langage / information - communication à la Sorbonne Nouvelle Paris III nous raconte son expérience à Montréal. L'année dernière, elle a décidé de partir terminer sa licence à l’étranger. Août 2015 : la voilà partie au Québec pour un an ! 

Pourquoi avoir choisi Montréal ?

J’ai choisi Montréal car j'avais besoin de changer d'air.  Je voyais cette ville comme un petit Paris, un Paris sans ses contraintes, un Paris en mieux. Tout ce que je savais sur les québécois, c’est qu’ils « jasent » du tabarnak ("insulte" que je pensais utilisée par les québécois à chaque phrase) et que ce sont des personnes très gentilles et très serviables ( pas comme nous autres, les-méchants-parisiens, peu aimables et toujours de mauvaise humeur). C'est avec ce plein de préjugés bidons que je me suis envolée au Québec pour y étudier. Canada Montréal Québec neige étudiants découverte études

Finalement, ces préjugés me sont vites sortis de la bouche. Premièrement, les québécois ne disent pas «tabarnak» à la fin de chaque phrase et puis ils parlent le français québécois, donc ici c'est toi qui a un accent bizarre du français de France.

J'ai aussi rapidement compris pourquoi on m’a dit "tu verras tu ne reviendras pas".

En moins d'une heure de trajet tu peux être dépaysé au milieu de montagnes et d'énormes forêts. Et en moins de 4 heures tu te retrouves sur la côte Est des États Unis en train de surfer, c'est un truc de dingue que j'ai pu constater en partant en road trip avec des amis ! Une autre chose qui m’a marquée, c’est la différence entre le système scolaire français et  le système québécois. Ici, tu as envie de te réveiller tous les matins pour aller en cours, même si la veille tu étais "saoûle en criss" (ce qui signifie "ivre mort", dans le jargon québécois) en chantant le lac du Connemara debout sur les tables du pub. Tes professeurs te tutoient, tu les tutoies. Jusqu'à la veille de l'examen ils sont opérationnels. Ils veulent que tu réussisses dans tes études, surtout, ils sont fiers quand tu réussis. C'est vraiment un accompagnement complet, on ne se sent pas abandonné. Québec Montréal Canada études découverte université étudiants  

Quelques inconvénients...

Montréal a tout de même ses désavantages : il y a sept heures d'avion et six heures de décalage avec la France. Donc c’est parfois dur d'être autant déconnecté de la réalité, d'être loin de sa famille, ses amis et de ne pas pouvoir leur parler à n’importe qu’elle heure. Heureusement Skype existe et on fait avec, on s’organise pour réussir à communiquer un maximum ! Aussi, beaucoup se plaignent de la  nourriture… C'est vrai qu'on ne mange pas aussi bien qu'en douce France, influence américaine sûrement. Ceci dit, le fromage en croûte, le saucisson et le vin à 4 euros ne suffisent pas à me faire revenir en France ! Montréal Canada paysage étudiants découverte études  

J'ai beaucoup appris en étant à l'étranger, et je veux encore apprendre. Hostie qu'c'est bon d'vivre Ici ! je vous jure !  J'ai l'impression que tout est au possible au Québec. J'ai prolongé  mon permis d'études pour faire un master en Sciences de la Gestion et Ressources Humaines à l'UQAM (Université du Québec à Montréal) et j'espère pouvoir continuer cette aventure encore et encore, car je ne suis pas décidée à rentrer. Cette ville est devenue ma maison, je m’y sens comme chez moi désormais ! Si tu souhaites partir étudier à l'étranger mais que tu hésites, mon conseil : fonce ! C’est une super expérience qui t’apprend énormément et te fait grandir.  

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