Répondre aux 10 questions les plus fréquentes en entretien d'embauche

Répondre aux 10 questions les plus fréquentes en entretien d'embauche

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Publié le 28 novembre 2013 , par Sophie Lebel

Sommaire :

Article invité écrit par Gaelle Şahintekin, Project Manager chez Oban Multilingual. Après la vague (que dire, la mer !) de CV que vous avez adressés aux DRH de toutes les régions de France, même les plus reculées, vous venez enfin de recevoir un mail de convocation à un entretien d'embauche. Félicitations ! Mais vous avez bien lu, il s'agit davantage d'une "convocation" que d'une invitation. Pour éviter une séance sur le grill, rien ne vaut le bachotage (eh oui, encore lui !) : découvrez les 10 questions les plus fréquemment posées en entretien et préparez vos réponses pour ne pas être pris(e) au dépourvu.

10 questions fréquentes en entretien d'embauche

1. « Parlez-moi de vous »

Un classique destiné à vous mettre à l'aise en vous donnant la parole, pour désamorcer la tension des premières minutes. Profitez-en pour présenter votre parcours en quelques phrases et évoquer les expériences récentes en lien avec l'activité de l'entreprise. Gardez à l'esprit que cette entame a également pour but de jauger votre niveau de langage et votre capacité à répondre de façon claire, à une question simple. Faites attention à votre langage corporel et surtout, levez le nez de votre CV!

2. Qu'avez-vous fait depuis votre sortie d'études ?

Inutile de vous lancer dans l'énumération de vos petits boulots. Mettez en avant des stages que vous avez pu réaliser ou à défaut, expliquez en toute franchise votre ténacité à décrocher un entretien pour un emploi qui vous motive (celui-là) : vous illustrez ainsi la détermination que vous avez mise dans votre recherche d'emploi, tout en recentrant le débat sur le sujet du jour. Et hop, question suivante !

3. Pourquoi avoir répondu à nos offres d'emploi ?

Là, vous sortez les infos pertinentes que vous avez réunies sur l'histoire de l'entreprise, sa philosophie ou son développement annoncé. Montrez que vous savez où vous mettez les pieds, sans trop vous étendre non plus, au risque de faire fausse route et de ruiner vos recherches.

4. Pourquoi pensez-vous être le meilleur candidat pour ce poste ?

Question délicate. Le mieux est de citer des connaissances précises acquises lors de vos études tout en bichonnant votre employabilité par un rappel de vos stages et expériences. Surtout, ne vous comparez pas aux autres candidats.

5. Quelles sont vos qualités au travail ?

Délaissez l'aspect compétences métiers pour vous concentrer sur vos aptitudes personnelles : ponctualité, détermination, réactivité, esprit d'équipe (ou pas selon les métiers), créativité, curiosité, goût du challenge, etc. Sélectionnez le champ lexical adéquat pour le faire coïncider aux attentes des recruteurs.

6. Quels sont vos défauts ?

Symétrie de la n°5, cette question est de moins en moins formulée durant les entretiens. Préparez-la tout de même et choisissant un ou deux exemples que vous pourrez basculer en votre faveur, avec le sourire !

7. Décrivez-moi une journée de travail type ?

Une question loin d'être anodine. Elle est parfois déclinée sur une activité précise : « Comment aborderiez-vous tel ou tel problème ? » Cette approche par le concret permet à l'employeur de vérifier, par exemple, que vous avez intégré les notions de sécurité inhérentes à votre métier, mais aussi que vous connaissez bien la réalité du travail qui vous attend. Saisissez cette occasion pour développer les enjeux soulevés par un cas précis : cela rassurera votre interlocuteur sur votre capacité à appréhender tous les tenants et aboutissants d'une situation en apparence anodine.

8. Où vous voyez-vous dans 5 ans ?

Le recruteur sonde là votre ambition professionnelle. Si vos diplômes et votre expérience vous le permettent, placez-vous un à deux crans au-dessus du poste à pourvoir : vous signifiez ainsi votre désir d'évoluer et votre envie de manager du personnel. Si vous sentez que vos prétentions sont en décalage avec la situation, soyez plus modeste en évoquant une promotion latérale : conduite de plusieurs projets simultanés, intégration de nouvelles activités, création de pôles spécifiques, etc.

9. Quelles sont vos prétentions salariales ?

Cette question intervient rarement à l'issue d'un premier entretien. En général, elle se fait jour à la fin du cycle de négociation. Mais si le temps presse, certains recruteurs peuvent vous la poser d'emblée : renseignez-vous au préalable sur les salaires pratiqués dans cette profession, dans cette région et pour un jeune diplômé (les trois critères comptent). Ne demandez pas en dessous au risque de dévaloriser votre parcours professionnel. Mais ne réclamez pas non plus une hausse de 20 ou 30 %, alors que la plupart des entreprises se serrent la ceinture pour traverser la crise. Pensez que la négociation n'est pas obligatoirement portée sur le montant du salaire : vous pouvez aussi solliciter des avantages en nature (voiture de fonction, portable, chèques vacances, etc.).

10. Avez-vous des questions ?

Vous seriez tenté de répondre 'non' pour clore l'entretien et filer, hein ? Mieux vaut répondre posément un grand 'oui' et glisser une ou deux questions que vous aurez préparées : cela vous permet d'affiner votre vision de l'entreprise ou d'enrichir vos connaissances métiers en vue d'un futur entretien. Surtout, vous montrez votre intérêt pour la société et faites preuve d'initiative. Parfois, une question pertinente et bien pensée peut surprendre votre interlocuteur et terminer l'entretien d'embauche sur une note décisive. Préparez-la comme il se doit !