Doutes du premier jour : comment savoir si tu as bien fait d'accepter ce poste ?

Doutes du premier jour : comment savoir si tu as bien fait d'accepter ce poste ?

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Publié le 07 juin 2018 , par James Dambrine

Sommaire :

À ton grand ravissement, tu as obtenu le poste que tu convoitais fervemment ! Ton premier jour s’est plutôt bien passé mais au fur et à mesure que le temps passe, tu as le sentiment confus de ne pas avoir pris tes marques. Tes collègues t’ont bien accueilli, néanmoins, tu parviens à douter et te sentir à l’étroit dans ton nouveau travail. As-tu fait le bon choix en acceptant d’intégrer cette boîte ? D’où vient le problème ?  

Pas de panique ! C’est tout à fait normal d’avoir ces ressentis pour un stage, une alternance ou même un CDI. Ceci étant, plusieurs éléments précis peuvent éclaircir ta situation et t’aider à agir en conséquence. Les voici !

Déceler le problème

Se sentir comme l’âne de Buridan après quelques jours passés à son nouveau poste arrive souvent dans le monde de l’emploi. Pour t’aider, commence par chercher la cause de ton mal-être. Si ta réponse est « Je ne me sens pas à ma place », tu peux retourner fouiller. Va jusque dans ton subconscient s’il le faut ! Tu dois déceler le véritable problème pour en trouver la solution. Si tu parviens à le faire, ce sera déjà un pas énorme dans ta future prise de décision.

Mal-être bénin ou profond ?

Après avoir décelé la cause, comment la traiter ? Si ta réflexion autour de ton malaise aboutit à une conclusion telle que « je ne me sens pas intégré parce que Véronique ne me salue jamais avec le sourire », dis-toi bien que dans cette boîte ou une autre tu seras malheureux. Les états d’âme futiles n’ont pas leur place lors de tes premiers jours de travail. Et il en est de même pour les guerres de picrocholine entre collègues ! Si tu souhaites abandonner au bout de si peu de temps l’emploi que tu désirais follement, parce qu’Hervé, Pascal et Lise se lient sans cesse contre tes idées, tu risques de le regretter. Bien que nous consentons l’incommodité de cette situation, nous ne sommes pas du genre à te conseiller de quitter ton poste pour si peu. Prends le problème à l’envers, fais tes preuves en argumentant sur tes points de vue et surtout sois patient. Ils seront plus justes et conciliants avec toi quand ils réaliseront que tu es un bon élément.

En revanche, si ta souffrance est liée aux missions qui te sont confiées, il s’agit là d’un mal-être profond. C’est dans ce contexte que se pose le dilemme de rester ou d’abandonner ton poste. Un travail déplaisant, une pression trop grande, des horaires finalement contraignants ou une ambiance inconvenante à ta personnalité… Plusieurs éléments peuvent entraver ton épanouissement. Même si tu es censé savoir au préalable à quoi t’attendre quand tu signes pour un emploi, il est vrai que parfois les choses ne se passent pas comme prévu, d’où certaines surprises incongrues.

Quels recours ?

Pour être franc avec toi, il n’y a pas 36 solutions. Tu peux choisir d’abandonner tant qu’il est encore temps, éventuellement pendant ta période d’essai ; ou de continuer et passer outre tes difficultés à te sentir bien. Généralement, la seconde solution ne s'applique que pour les malaises surmontables. Cependant, il n'est pas rare d'exercer un métier qui nous déplaît. Cette situation est synonyme d'échec et il nous est épineux de l'accepter. En choisissant de continuer, tu te résignes à une carrière dépérissante. Bien triste non ? Alors pour t'empêcher un avenir morose, Il est préférable de rompre ton contrat et de t'orienter vers une profession, ou du moins un poste, qui t'assurera l'épanouissement que tu recherches !

Si tu parviens, dans ta réflexion, à bien prendre en considération l'ensemble de ces éléments, on te garantit que tu feras le bon choix !