Les 3 types de réseaux incontournables pour l'étudiant et le jeune diplômé

Mis à jour le  16 avril 2019

Les 3 types de réseaux incontournables pour l'étudiant et le jeune diplômé

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« Sans réseaux, pas d’avenir professionnel ». Chaque jour nous pouvons entendre cette phrase de la part d’un journaliste, d’un ami, d’un enseignant ou encore d’un professionnel. Si vous en avez d’ores et déjà constitués, vous voilà rassurés. Et sinon ? La solution est simple : créez-les !      

Le networking en face à face toujours performant

Donner une définition des réseaux, ce serait vouloir définir les relations sociales que nous avons, autrement dit inclure la moindre interaction que nous pourrions avoir avec chacun des individus qui nous entoure. Ainsi est-il indispensable d’en finir avec l’image si péjorative que nombre d’entre nous a vis-à-vis des dits réseaux. Autrefois liés aux relations – et ainsi aux professions la plupart du temps – des parents et amis, cette définition est dépassée dans la mesure où les réseaux ont évolué : ils se sont élargis. Vouloir se constituer un carnet d’adresses ne signifie donc pas que l’on est calculateur ou opportuniste. Les critiques sont trop nombreuses sur ceux qui, effectivement, conservent toujours sur eux des exemplaires de leurs cartes de visite ou leurs curriculum vitae, prêts à les distribuer.

Il est vrai qu’il existe tout de même une « règle d’or » : votre interlocuteur doit être une personne avec qui vous avez déjà longuement échangé, que vous devez contacter de nouveau ou avec qui vous avez des affinités – professionnelles –. Les critiques précédentes deviendraient justifiées sinon.

Cependant, le fait de donner ses coordonnées et recevoir celles d’un potentiel membre du réseau doit respecter un certain nombre d’autres convenances qui semblent assez naturelles. Il serait curieux de donner ses coordonnées sur un papier retrouvé au hasard, dont la présentation serait négligée. La probabilité que vous ne soyez jamais recontacté est alors forte. Privilégiez le CV si la situation s’y prête.

Sinon, les cartes de visite, malgré l’essor d’internet, sont indispensables. Un conseil : ajoutez au dos de ladite carte une information supplémentaire, manuscrite. Votre interlocuteur sera sensible à votre confiance. Attention cependant à ne pas idéaliser les réseaux. Certes, ils sont particulièrement utiles, notamment dans la recherche d’emplois. Néanmoins, nombreux sont ceux qui ont un immense carnet d’adresses et pourtant qui ne parviennent pas à trouver d’emploi. Se reposer uniquement sur celui-ci serait une grave erreur. Une erreur encore plus grave serait d’abuser de son réseau. Ces personnes, les sollicitant en permanence, de manière abusive donc, risquent de voir leurs sphères fondre assez rapidement pour des raisons évidentes. Il est nécessaire de trouver un juste milieu.      

Utiliser convenablement les réseaux sociaux numériques

Si les curriculum vitae et les cartes de visite papier apparaissent si désuets aujourd’hui, c’est évidemment en raison de l’émergence des réseaux sociaux sur Internet. Deux types de réseaux sociaux existent. Ceux strictement professionnels, comme Viadeo, LinkedIn ou Wizbii pour les étudiants et jeunes diplômés et ceux qui, comme Facebook, ne font pas de différences en intégrant la vie tant personnelle que professionnelle.

Si je ne reviendrai pas sur les premiers, qui mettent en place toute une série de dispositifs pour favoriser les réseaux – à condition que vous soyez membre payant ! – je crois nécessaire de s’attarder sur les seconds. Si la séparation entre les sphères personnelles et professionnelles n’est pas mon propos, il est tout de même indispensable de paramétrer convenablement son compte afin d’éviter que les recruteurs potentiels ne puissent avoir accès à des données qui ne les concernent pas ou pire qui pourraient desservir le candidat potentiel. De même, remplir avec grande précision son profil est important, notamment quant aux informations professionnelles et scolaires.      

Ne négligez pas les associations d’anciens et vos camarades

Les associations d’anciens élèves ou étudiants sont d’excellents moyens de se constituer un réseau. D’une part, du point de vue humain du réseau : les membres de ce dernier seront des personnes que vous aurez côtoyées durant plusieurs années, et avec qui vous aurez plus ou moins d’affinités. Cependant, je trouve particulièrement ridicule de ne souhaiter s’intéresser à ces structures que lors de la fin de nos études, et donc dans notre dernier établissement. En l’occurrence, les camarades en question auront les mêmes compétences que vous. En remontant jusqu’au lycée, ce sont tous les domaines, à l’inverse, qui vous ouvrent leurs portes.

C’est ainsi que les pratiques de cooptation se mettent en place, un recruteur ayant davantage confiance en une association qu’en un réseau virtuel. A défaut d’association, les réseaux sociaux personnels permettant de garder contact avec ses anciens camarades sont nombreux. Sans qu’ils ne soient aussi formels que, par exemple, Copains d’Avant, ceux que nous utilisons tous les jours constituent un réseau très solide, sous réserve que l’on ne supprime pas le compte d’ici une dizaine d’années ou que nos contacts ne nous retirent pas ! En tant qu’associatif, je ne saurai trop vous conseiller, en absence d’une telle structure dans votre établissement, de prendre votre destin en mains ! Fonder une association d’anciens, c’est poser les premières pierres des réseaux de nombreux étudiants, en sachant qu’une telle expérience en tant que dirigeant sera valorisable dans un futur assez proche.

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