Sommaire :
Parfois, dans la vie, certaines personnes aiment se challenger, prendre le lead, ou encore être agile en toutes circonstances, surtout au bureau. Mais, et si on n’en pouvait plus de devoir développer son fighting spirit ? Voici les pires expressions entendues au bureau qu’on aimerait bannir à tout jamais.
« Soyons agiles », l’élite de l’agacement
L’agilité, c’est le nouveau terme à la mode, le maître mot de l’époque, en somme. Avant, on pouvait être agile en dehors du travail. Agile avec son corps, agile des logiciels, agile avec les gens, avec soi-même. Aujourd’hui, à la seconde où l’on entend ses premières syllabes, on crisse des dents. Aujourd’hui, on est agile à la méthode Agile. On décompose le besoin du client en sous-parties - les sprints, auxquelles le client donne son avis, son retour. Jusqu’ici, tout va bien.
Alors oui, on peut être agile dans son boulot, mais on n’est pas non plus obligé de le dire à tout va. Surtout parce que ça nous épuise, parce qu’on n’en peut plus.
« C’est disruptif », la médaille de l’énervement
À force de vouloir « disrupter » à tour de bras, on ne « disrupte » plus rien. Sauf que c’est un peu le problème de chaque entreprise qui se respecte. Donc on arrête tout de suite avec ce terme qui va aujourd’hui bien trop loin. C’est comme « l’effet wahou », on oublie. Parlez simplement entre vous, ça sera tellement plus simple et plus agréable pour tous.
« Développe ton fighting spirit », celui qui titille très sérieusement
On connaît aussi sa petite sœur, le « challenge-toi » ou « challenge tes idées ». On va donc écrire une lettre ouverte à toutes les entreprises pour dire qu’on n’en peut plus. Se « challenger » chaque jour, c’est tout simplement intenable, ça ne rime à rien, et donc c’est forcément ridicule.
Idem pour le « fighting spirit ». En entreprise, pas besoin non plus d’être un requin ardent tous les jours. De temps en temps, ok. Mais il faut savoir doser. Par contre, on oublie illico presto cette expression, on vous en supplie.
« Ça fait sens », la traduction bancale
Alors celui qui emploie cette expression, c’est un peu celui qui se la joue un poil trop à l’Américaine. Quand, en fait il voudrait bien dire « it makes sense », il traduit l’expression littéralement en baragouinant un « ça fait sens ». Sauf que de son de côté, l'Académie Française a les oreilles qui saignent. On dit « ça a du sens », s’il vous plaît. Nous vous invitons ainsi à vérifier le vrai sens des expressions françaises sur le site de l'Académie Française.
« Tu prends le lead ?»
Prendre le lead, c’est en fait avoir la position dominante sur un projet et c’est surtout la manière un peu plus polie de l’annoncer à ses collaborateurs. Dire qu’on prend le lead soi-même, ça peut à la limite passer, mais annoncer à quelqu’un de prendre le lead de but en blanc… C’est exaspérant, à la longue.
« J’ai un bon fit »
On dit qu’on a un « bon fit » avec une personne, pas avec quelque chose. Vous vous entendez bien avec un tel ? Je vous en prie, mais construisez simplement la phrase « je m’entends bien avec lui », c’est ce que la langue française veut. À la rigueur, osez un petit « j’ai un bon feeling avec lui » si vous affectionnez tant la culture américaine.
« On se fait un petit point ? »
Généralement, on s’attend à ce que ces « petits points » ne soient l’affaire que de deux minutes. Et pourtant… C’est généralement totalement l’inverse puisque ces « petites réunions intimistes » ont la fâcheuse tendance à se rallonger toute seule.
Souvenez-vous, l’adjectif « petit » est tout bonnement là pour faire illusion. Retenez ceci : on vous dit « petit », pensez tout l’inverse.
Vous avez dorénavant en main toutes les expressions à ne jamais plus prononcer à votre bureau… Ou ailleurs, en fait. Soyez simplement vous-même et agréable avec votre entourage, on vous le rendra.
Pour connaître davantage d’expressions à bannir au travail cliquez ici.