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Vous avez soif d'entreprendre et voulez connaître toutes les astuces pour bien commencer ? Vous vous demandez s'il est possible d'entreprendre pendant vos études ? N'allez pas plus loin, cet article est fait pour vous avec 5 conseils pour bien se lancer dans l'entrepreneuriat en tant qu'étudiant !
#1 - L’étudiant auto-entrepreneur doit avant tout prioriser ses études
L’entrepreneuriat est une façon d’apprendre incroyable. Mais si vous avez choisi de faire des études, vous tenez certainement à l’acquisition de connaissances spécifiques et à l’obtention d’un diplôme.
Dans ce cas, pensez à prioriser votre quotidien d’étudiant. Utilisez l’auto-entreprise pour travailler durant des moments calmes comme les soirs, les week-ends et les périodes éloignées de vos examens. Gérez facilement votre quotidien d'auto-entrepreneur et gagnez du temps grâce à Mon Portail Entrepreneur.
Pour bien gérer votre quotidien d’étudiant auto-entrepreneur, pensez aussi à choisir des missions flexibles sur :
- les horaires de travail (si applicable) ;
- les dates de remise des travaux réalisés ;
- et/ou les lieux de réalisation des prestations.
Pour les prestations intellectuelles, l’idéal serait d’avoir du temps pour rendre un projet, et de pouvoir le réaliser en ligne. Pour les missions nécessitant une présence physique, il vaut mieux choisir celles où l’on peut s’engager ou se désengager facilement (par exemple, via une connexion à une application lors de ses disponibilités).
#2 - Choisissez des missions qui soutiennent votre projet professionnel
Grâce à votre parcours d’études, vous baignez dans des sujets variés qui pourraient intéresser bon nombre de professionnels.
Vous pensez certainement ne pas avoir assez d’expérience pour revendiquer une quelconque expertise, mais vous avez déjà des connaissances et compétences à valoriser grâce à vos études.
Montrez à vos clients que vous avez un vrai intérêt pour leurs entreprises. Identifiez les matières, devoirs et projets personnels qui présentent des similitudes avec l’activité de vos futurs clients.
Commencez à partager des contenus sur les réseaux sociaux, notamment LinkedIn, et à créer du lien et des conversations avec des professionnels de ce secteur. C’est intimidant, mais vous verrez que cela ne vous apportera que du positif.
Si vous bloquez sur ce que vous pourriez partager, pensez à votre dernière lecture (de travaux dirigés, de cours théoriques, de devoirs à faire, de lectures personnelles…). Faites-en un résumé en ligne (en citant vos sources, bien entendu).
#3 - Apprenez à vous vendre dès le démarrage de votre activité
Savoir vendre est un Art. Les bons commerciaux ont appris, au fil des années et de l’expérience, à savoir vendre. Vous aurez beau lire tous les manuels sur le sujet, rien ne remplace la pratique.
Profitez de votre activité d’étudiant auto-entrepreneur pour développer cette compétence et devenir un bon vendeur. Ce savoir vous suivra tout au long de votre carrière, qu’il s’agisse de vous vendre lorsque vous postulerez à un job, de trouver de futurs clients pour votre entreprise ou de négocier une augmentation.
Vendre est une activité complexe qui implique de :
- Comprendre son marché, notamment les besoins et les problématiques des clients que l’on cible ;
- Développer la bonne offre pour sa clientèle et de savoir où la promouvoir pour atteindre les bonnes personnes ;
- Identifier les habitudes de consommation et d’achat de sa clientèle, qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels ;
- Savoir développer un argumentaire commercial pour convaincre son interlocuteur de son produit ou service ;
- Réussir à lever des objections, à négocier, à rassurer ;
- Devenir organisé et résilient pour suivre des dossiers de clients jusqu’à la signature et les accompagner sur le long terme, même en cas de litiges et de difficultés.
Quant à la façon de se vendre, il est possible d’utiliser des techniques traditionnelles tels que le réseautage, l’utilisation de plateformes, la lecture d’annonces, la prospection (e-mail, téléphonique) ou encore la mise en place d’une stratégie de communication.
#4 - Commencez à vous faire connaître dans votre secteur d’activité
Peut-être que le freelancing est un passage temporaire pour vous, à l’image d’un job alimentaire. Ou peut-être qu’au contraire, vous vous imaginez entrepreneur pour un long moment de votre carrière. Dans les deux cas, votre statut d’étudiant auto-entrepreneur peut vous crédibiliser.
Utilisez votre double casquette d’étudiant et d’auto-entrepreneur pour construire votre légitimité dans votre domaine de spécialisation. Cela s’appelle la marque personnelle. Il s’agit de l’image que vous allez donner de vous sur les réseaux sociaux, sur internet, dans vos échanges et sur votre CV grâce à toutes vos publications et expériences.
Prenons un exemple.
Vous êtes étudiant en informatique et vous souhaitez débuter une carrière dans les jeux vidéos ?
- Commencez un blog sur les coulisses techniques de vos jeux préférés.
- Contactez des développeurs de ce secteur et proposez-leur des interviews sur ce blog.
- Une fois que vous aurez des développeurs au téléphone, pour vos interviews, proposez-leur vos services en freelance.
Vous aurez beaucoup plus de chances de développer un réseau que les autres étudiants, qui envoient simplement des CV avec quelques expériences de stages. Avoir un projet entrepreneurial vous rend instantanément plus intéressant aux yeux de vos interlocuteurs, et vous donnera de l’expérience lorsque vous aurez obtenu votre diplôme.
#5 - Vérifiez que vos tarifs soient bien rentables
Du fait de votre statut d’étudiant auto-entrepreneur, vous pourriez être tenté de brader vos prix. Pensez à tout ce que va vous “coûter” votre auto-entreprise : faites le calcul et regardez bien le coût de vos cotisations sociales, le matériel informatique, les transports ou encore les logiciels dont vous pourriez avoir besoin pour travailler …
Vous aurez une idée de vos coûts. Mais ce n’est pas fini ! Pensez aussi au temps passé à gérer votre entreprise (notamment votre comptabilité) et celui passé à chercher des clients. Cette énergie doit être répercutée dans vos tarifs.
Gardez à l’esprit qu’un freelance n’est pas moins cher qu’un salarié. Les clients recherchent avant tout la flexibilité. Évaluez vos coûts et votre temps passé à travailler. Faites un calcul de votre taux horaire ou votre taux journalier minimum (celui en dessous duquel vous estimez qu’il n’est pas rentable pour vous de travailler).
Enfin, travaillez sur votre notoriété. Devenez visible en ligne, via un blog ou les réseaux sociaux. Cela vous permettra, au fil du temps, d’être en demande et de sortir du jeu de la concurrence (notamment sur des plateformes ou via des candidatures à des missions).
“L'indépendant qui candidate à la mission est facilement remplaçable. À cause de cette concurrence, ses tarifs seront généralement moins importants que lorsqu’il se positionne comme référence dans son secteur d’activité. La crème de la crème côté freelance reste d’être sollicité parce qu’on préfère travailler avec toi plutôt qu’un autre !” (Extrait de “Tout pour être Freelance”, éditions Caliopea, page 110)