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Rentrer en France ou rester dans son pays d’accueil, telle est la question pour nos trois expatriés qui ont finalement pris la décision de rester sur place en cette période de pandémie mondiale. Voici les témoignages de Théo en stage à New-York, Romain en stage à Singapour et Clémentine en Erasmus en Belgique. A contrario, retrouvez ici les témoignages de ces jeunes qui ont décidé de rentrer en France face à la crise.
Théo aux États-Unis
Théo a démarré un stage en communication en février 2020 pour une durée de 6 mois à New-York.
Suite à l’annonce du confinement, il s’est posé la question de savoir s’il fallait rentrer en France ou non. En l’occurrence non, il n'en était pas obligé, mais les conditions de confinement ne sont pas les mêmes qu’en France. En effet, à New-York, tous les commerces sont fermés et il est conseillé de rester chez soi, mais il n’y a besoin pas d’attestation ou de document justifiant un quelconque motif de sortie.
Quant au niveau professionnel, son stage se déroule en télétravail, il a régulièrement des appels téléphoniques avec sa manager et son équipe, ils organisent souvent des réunions en vidéo-conférence.
Ses conditions de « confinement » sont plutôt bonnes. En effet, Théo est en colocation avec une très bonne amie française, également en stage à New-York. Ils vivent dans un super appartement avec un accès privé sur le toit, dans le quartier de Harlem, au nord de la ville.
Clémentine en Belgique
Clémentine est en deuxième année de Licence LEA (langues étrangères appliquées) en Erasmus à Gand en Belgique néerlandophone, pour une année.
Depuis l’annonce du confinement, tout son mode de vie a été bouleversé, encore plus car elle habite dans une chambre de 10m2.
Pour elle, fini les sorties entre amis et les visites prévues pour revoir sa famille.
Au niveau scolaire, tout se déroule à distance. Le matin, Clémentine se lève tard pour recharger les batteries car la fatigue émotionnelle prend de grandes proportions en cette période de pandémie. Sinon, elle révise environ 2 heures, visionne ses cours en ligne qui sont pré-enregistrés, fait des exercices, ou lit des documents.
Heureusement, le midi elle rejoint parfois des amis dans la cuisine de la résidence pour un moment de partage.
En fin d’après-midi, elle s’octroie le droit de prendre l’air (course ou promenade), car c’est autorisé par le gouvernement.
Généralement, le soir, elle en profite pour appeler sa famille et ses amis pour rester en contact avec eux malgré la situation !
Clémentine a décidé de rester en Belgique car son cadre de vie est plus propice aux études. Aussi, la législation belge est moins stricte qu’en France, il y a plus de libertés par rapport aux sorties (pas besoin d’attestation).
Elle est aussi restée pour le cadre de la résidence, étant en compagnie d’autres jeunes. Mais elle ne pensait pas que cette situation allait durer aussi longtemps…
Romain à Singapour
Romain a aussi démarré son stage début février à Singapour, en vente, dans le domaine du vin, pour une durée de 6 mois.
À Singapour le premier confinement devait durer 1 mois, mais il a été repoussé un mois de plus (jusqu’à début juin). Mais il lui restera assez de temps normalement pour reprendre son stage comme d’habitude.
Pour le moment il est en télétravail 3 jours par semaine et une ½ journée au bureau, mais sans les rendez-vous avec les clients.
Heureusement, il n’est pas tout seul dans cette épreuve. Il est accompagné de deux colocataires, ils vivent dans une grande résidence, cependant l’accès à la salle de sport, piscine, et le rooftop restent fermés durant cette période de confinement.
Merci à Romain, Clémentine et Théo de nous avoir décrit leurs quotidiens ! Qu’en est-il des étudiants qui ont décidé de rentrer en France durant le confinement ? Cliquez-ici pour en savoir plus !