6 conseils pour (bien) se lancer en freelance

6 conseils pour (bien) se lancer en freelance

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Publié le 04 août 2014 , par Sophie Lebel

Sommaire :

Vous avez toujours su qu’un petit Mark Zuckerberg sommeillait en vous ? Alors pourquoi ne pas se lancer comme le maestro de l’informatique ? Eh bien oui, après le siècle des Lumières, bienvenue à l’ère des geeks ! Vous ne trouvez pas de travail qui corresponde à vos études et aux missions recherchées. Vous avez une idée précise de ce que vous souhaiteriez faire, mais vous ne savez pas à quelle porte toquer. Cela fait un petit moment que l'idée de monter votre projet en freelance vous taraude l’esprit, mais vous n'en connaissez pas tous les tenants. Pour mettre toutes les chances de votre côté, suivez attentivement les conseils de Thibault afin d’éviter les nombreux pièges du débutant.

6 recommandations quand on se lance à son compte

Conseil n°1 : Trouver une idée

Avant de vous lancer dans un tel projet, qui rappelons-le, sera coûteux en temps et en argent, vous devez être pleinement conscient de l’investissement personnel colossal qu’il représente. Ne prenez donc pas ça à la légère. Ensuite, le b.a.-ba consiste à trouver une idée de départ à partir de laquelle vous allez monter votre projet de freelance, une spécialité qui peut s’apparenter au business plan d’une start-up.

Conseil n°2 : Chercher un nom

Une fois votre idée de génie trouvée, donnez un nom à votre activité. Celui-ci doit refléter l’esprit de votre projet et/ou votre nom, afin de « faire sérieux » vis-à-vis de vos futurs clients et de ne pas les induire en erreur sur une spécialité qui ne serait pas la vôtre.

Conseil n°3 : Affronter les démarches administratives

Vous devez maintenant définir le statut juridique que revêtira votre entreprise. Les statuts de SARL, EIRL, EURL sont parfois compliqués,  adoptez plutôt au début celui d’auto-entrepreneur qui est le plus avantageux. Si néanmoins vous souhaitez comparer ce petit guide devrait vous aider. Le statut d'autoentrepreneur vous permet notamment de ne pas facturer la TVA à vos futurs clients (si votre chiffre d’affaires annuel reste « inférieur à 32 600 euros pour les prestations de services et à 81 500 euros pour les activités de commerce ») et donc de réduire d’autant vos coûts. Pour cela, rajoutez sur chacune de vos futures factures l’intitulé suivant pour être en règle avec le fisc : « TVA non applicable, article 293 B du code général des impôts ».

Conseil n°4 : Créer un site internet

Qui dit travailleur freelance dit bien évidemment web business. Strato.fr vous propose par exemple de créer un site professionnel, descriptif de vos activités et qui reflète votre sérieux. Ne négligez donc pas cette étape, c’est en effet votre meilleure carte de visite sur la toile !

Conseil n°5 : Trouver des clients

Eh bien oui, pour que votre activité soit rentable il vous faut une clientèle. Or le plus dur reste le début puisque à priori vous n’avez pas encore d’expérience en freelance à faire valoir. Tournez-vous donc vers vos anciens collègues ou employeurs, cela peut être un bon point de départ. Consulter également la pléthore de forums spécialisés en la matière. Mais attention : cette étape conditionne la réussite ou non de votre projet en solo, réfléchissez-y donc bien !

Conseil n°6 : Gérer vos finances

L'argent ou le nerf de la guerre, comme disait l’autre. Vous allez ici être confronté à deux sortes de problèmes : combien facturer à vos clients et quel salaire vous octroyer. Pour vos clients, un conseil consiste à vous aligner légèrement plus bas que le marché, vous serez ainsi plus compétitif (et donc attractif) que vos concurrents. Enfin, l’avantage d’un travailleur freelance est qu’il se paye lui-même. Mais ne tombez pas dans le piège, soyez prudent et anticipez les mois où l’activité sera plus basse avant de vous verser un salaire à 5 chiffres !

Alors, prêt(e) à vous lancer ? N'hésitez pas à faire part de votre expérience via les commentaires !