Comment rassurer le recruteur lorsqu'on est surqualifié pour le poste ?  

Mis à jour le  01 février 2019

Comment rassurer le recruteur lorsqu'on est surqualifié pour le poste ?  

8fee240a-b800-4377-99ec-e8ba479f93db.png

Sommaire :

Vous avez un Master 2 sous le bras, des stages excitants et passionnants, et même des expériences pro à en faire baver plus d’un, mais vous ne parvenez pas à trouver un emploi ? Vous êtes surqualifié(e). Et si sur le papier ça semble beau et brumé d’un avenir meilleur, en pratique, les entreprises n’en raffolent pas… La raison ? Vous leur faites peur. Voilà comment les rassurer et ce, avant même le fameux face à face fatidique.

Voir la vérité en face

Le recruteur le sait, vous le savez aussi, même le boulanger du coin le sait aussi : vous êtes surqualifié(e) pour le poste auquel vous prétendez. Alors pourquoi le nier ? Ça ne ferait qu’aggraver votre situation qui n’est malheureusement pas franchement idéale.

Alors, pour contrer l’attaque, rien de mieux que l’argumentation. Vous avez une justification béton ? C’est le moment de la sortir, donnez tout. Et si vous ne savez pas vraiment pourquoi, essayer d’expliquer au recruteur qu’après X années à tel poste, vous souhaitez vous reconcentrer ailleurs ou explorer de nouveaux horizons. Avec un peu de jugeote, on peut arriver à tout.

Votre valeur ajoutée, votre valeur sûre

Sur votre CV, une règle d’or prime : ne sélectionner que les expériences dont vous êtes fier(e) et qui vous apporte une véritable valeur ajoutée et dont l’entreprise a cruellement besoin. Et sur votre lettre de motivation, n’énumérez pas vos innombrables expériences. Non, assaisonnez-la d’anecdotes saisissantes et passionnantes agrémentées de résultats quantifiés et imagés. Faire jouer sa valeur ajoutée, c’est l’effet wahou garanti.

Misez sur votre incomparable résistance au stress

Et si pour attendrir ce recruteur apeuré par votre multitude d’expériences ou de diplômes sous la besace, vous lui montreriez que l’adaptabilité ça vous connait ? Avec tout ce que vous avez vécu sous le bras, vous êtes un véritable couteau suisse, un vrai de vrai ! Et ça, les entreprises en sont friandes, surtout en période de chamboulement interne ou de crise. Savoir prendre de la hauteur, résister au stress affligeant et assumer vos responsabilités face à des situations comme celles-ci, ça a de la gueule.

Vous n’êtes pas là par hasard, mais bien par choix

Si vous avez postulé à cette offre, ce n’est pas par hasard ni par défaut. Si c’est le cas, grand bien fasse, mais le recruteur ne doit pas en percevoir une once. Vous devez lui démontrer par A + B que vous êtes celui ou celle qu’il/elle attendait pour ce poste, que vous avez les qualités humaines et professionnelles, les compétences attendues qui font de vous la personne idéale, le/la candidat(e) qu'ils attendaient tous. Il faut qu’à l’issue de votre face à face, le recruteur sache pertinemment que votre projet professionnel matche avec le poste visé. Montrez-lui que vous êtes prêt(e) à relever des défis et des challenges à la pelle.

En clair, vous avez de l’expérience, les diplômes qu’il faut, bref, vous en avez sous le capot. Votre projet professionnel est clair, alors montrez-le à l’entreprise qui vous fait de l’œil. Soyez honnête mais soyez surtout assez démonstratif, persuasif, éloquent. Montrez que vous en avez et surtout sachez montrer qu’il n’y a pas de petits boulots, que des petits travailleurs.

URL copiée