Podcast : comment ne plus avoir peur de rater ses études ?

TC
Théo Chaudet

Théo Chaudet


Podcast : comment ne plus avoir peur de rater ses études ?

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Sommaire :

WIZBII a décidé de soutenir Théo et son podcast "Et ta flemme ?"  et de vous partager son premier témoignage... On vous laisse découvrir ! 

Et ta flemme ? C'est le podcast de la création, l’inspiration et de l’entrepreneuriat étudiant. C’est pas parce qu’on est étudiant qu’on fait rien non ?

Et ta flemme ? Veut montrer et porter l’initiative étudiante, les projets en tous genres, peu importe  leur nature et les nouvelles idées.

Finalement, ce podcast, c'est un peu de tout : un mélange de recherche, de discussion, de conseils, et d'amélioration, mais surtout, du fait de vouloir se lancer !

  • Chaque semaine vous pouvez retrouver une discussion en lien avec un.e étudiant.e qui  souhaite se lancer, qui veut développer son projet, qui a envie de créer ! 
  • Egalement, une seconde série aborde une discussion avec un.e étudiant.e entrepreneur talentueux, qui a réussi à monter son projet et le mener à son terme.

Vous l'aurez compris, Et ta flemme ? c'est un épisode hebdomadaire, avec plusieurs séries : l'une sur le fait de se lancer et de vouloir créer son projet, et l'autre sur la réussite, les échecs, et la peur liée au développement d'un projet !

Des discussions inspirantes, des découvertes et des conseils, Et ta flemme ? Propose de  déconstruire les stéréotypes, de montrer que tout est possible et d’encourager l’initiative  étudiante !

Pitch Projet #1 - « Croyez en vos projets »

Avec un parcours atypique, et inspirant, passé par plusieurs formations, Jules nous explique pourquoi il veut se lancer, ce qui lui a donné envie mais également, de ne pas avoir peur de l'échec, du regard des autres sur ses projets ou sa formation, et la volonté de poursuivre quoi qu'il arrive !

Lors de cet épisode, je suis donc parti à la rencontre de Jules. Jules a connu un parcours que l’on pourrait qualifier de « compliqué » au cours de ses études. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de toujours rebondir, même après des échecs, et de s’accrocher à son projet : ouvrir un bar à cocktails, après avoir parcouru le monde, à la recherche d’expériences, de rencontres et de nouvelles saveurs !

Après avoir fait une seconde générale, il s’oriente dans un baccalauréat professionnel en commerce. Jusqu’ici, un parcours et une formation plutôt « classique » même si le choix « professionnel » ne lui paraissait pas évident. Une fois le bac en poche, il nous raconte qu’il choisit de poursuivre dans un BTS  MUC (Management des Unités Commerciales), qu’il a rapidement arrêté, se rendant compte que ce n’était pas réellement fait pour lui. « Le BTS était un choix  par défaut, la continuité de mes études », nous raconte-t-il.

« Je voulais être barman, mais je n’osais pas franchir le cap »

Ici, nous abordons alors la notion d’échec, quand il s’agit des études. Prendre la  décision de « stopper » / d’arrêter ses études à leur commencement est quelque chose qui est encore mal perçu dans notre quotidien, et dans la société actuelle,  surtout lorsque la décision va être influencée par nos proches, nos amis, notre famille, et c’est un choix qui demande du courage. Il existe une telle pression au niveau des formations, une pression sociale de tout réussir du premier coup, de réaliser un parcours « sans fautes » que parfois nous nous enfermons dans ces croyances, quitte à finir une licence qui ne nous plait pas, et ce seulement pour « valider » trois ans, mais également se faire « valider »  par nos proches.

« J’avais peur de franchir ce cap, de le dire à mes parents. J’ai donc terminé ma  première année de BTS. » - Jules

Avec Jules, en discutant, nous nous rendons compte qu’il n’est pas grave  d’échouer, de se tromper de parcours. Au contraire, nous en arrivons à la conclusion que c’est bénéfique. Au moins, nous savons d’ores et déjà ce que  nous ne souhaitons pas faire ! De plus, tout ce que nous avons déjà fait n’est  pas perdu ! Cela prend du temps à s’en rendre compte, mais chaque formation engagées, chaque rencontre, expérience et autre, participe à notre construction et nous aide dans nos choix professionnels mais aussi personnels.

Cocktails, vin et tapas !

Partir à l’étranger, dans 4 ou 5 pays différents pour s’imprégner des différentes cultures et à terme ouvrir son propre établissement pour créer un bar cocktail/ vin et tapas. Voici le projet de Jules. 

Il a eu cette envie, d’entreprendre, comme de plus en plus de jeunes, pour « gagner en liberté ». Jules réfléchit activement à son projet en parallèle de ses  études. 

« Il faut affronter tes peurs, et faire ce qu’il te plait. »

Dépasser ses peurs. C’est ce qu’on aborde également dans cette discussion. Et le  dicton, qui ne tente rien n’a rien, prend ici tout on sens !

Ne pas se soucier du regard des autres, faire ce qu’il nous plait, et se professionnaliser dans une voie que l’on aime. Ce sont peut-être les meilleurs conseils dont nous discutons dans cet épisode.

Quand nous sommes passionnés, nous devons aller au bout de cette passion. Tout le monde a une idée, qui mérite notre attention. Quand on est étudiant, c’est le moment d’entreprendre !

De là, Jules s’est orienté vers quelque chose qu’il a toujours voulu faire, mais qu’il n’osait pas choisir de peur des réactions autour de lui. Il a alors entamé un CAP Service en Café Brasserie, où il travaille en alternance durant 1 an à Toulouse. Il découvre le milieu de la restauration, qui le passionne. A la suite de cela, il  poursuit dans un BP, un brevet professionnel, option Barman, au lycée hôtelier de LaRochelle. C’est là où il s’épanoui : il commence directement à intégrer l’Hôtel Haaitza, célèbre 5 étoiles situé au Pyla.

Là bas, il découvre, apprend et se passionne pour énormément de nouvelles  expériences, qu’il acquiert avec des chefs barmans, tous aussi passionnés que lui.

« On apprend beaucoup plus sur le terrain que sur une chaise » 

Le mot de la fin ? « Croyez en vos projets ! »

Désormais, Jules a choisit de continuer sa formation et étudie la sommellerie, avec dans sa promotion, un meilleur ouvrier de France. Pour lui, cette option c’est « un complément dans ma formation ! ».

Ecoutez le podcast ici.

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