Deux copines lancent Catcher, l'appli géolocalisée qui révolutionne les brocantes

Deux copines lancent Catcher, l'appli géolocalisée qui révolutionne les brocantes

01ba918d-d4ae-4d97-bc42-084c6200df63.png

Publié le 16 août 2016 , par Alicia CORTINOVIS

Catcher, la brocante de poche, c’est une application mobile Made in France qui met immédiatement en relation un vendeur et un acheteur dans un même quartier et qui favorise la découverte d’objets en recréant "digitalement" l'expérience shopping de l’amateur de brocante. Chloé Bismuth et Lucie Chardin, deux jeunes femmes de 27 ans, nous parlent de leur appli et de leur aventure naissante dans le fabuleux monde de l'entrepreneuriat ! Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Hello les filles, dites-nous un peu, qui se cache derrière Catcher ?  Hello La Ruche ! Lucie et moi (Chloé) sommes deux amies de longue date avec des parcours et des origines différentes mais avec une ambition commune : la détermination de se réveiller chaque matin avec l’envie d’aller bosser. Ce qui nous a rassemblé autour du projet c’est d’abord notre amitié, une confiance mutuelle et notre amour commun pour la brocante et le vintage ! On est entourées d’une équipe complémentaire et dynamique : Je suis donc Chloé Bismuth, présidente, je gère tout le marketing, la communication et l’UX. Lucie, directrice générale, s’occupe de la monétisation de l’appli et du financement. Et les pitchs ? Nous les concoctons ensemble. Yuliya est notre développeuse en chef, et oui les femmes codent aussi ! Ensuite on a Isabelle qui est notre directrice artistique, Erik qui est notre chef de projet et Vaniala qui est notre rédactrice web et community manager. Niveau parcours, après avoir fait une double licence Histoire/Philosophie, j’ai intégré l’INSEEC pour un Master Communication et Publicité. J’ai ensuite travaillé dans de grandes agences de publicité parisiennes en tant que conceptrice-rédactrice pendant 4 ans. Quant à Lucie après ses deux ans de prépa, elle a intégré ESC Montpellier en Master Achat. Elle a ensuite fait ses armes dans une start-up web qui vend du mobilier design en ligne. Même si rien ne nous prédestinait à créer notre propre entreprise et devenir de jeunes entrepreneures, notre parcours nous a été bénéfique et nous a donné les clefs pour être capable de gérer une entreprise de A à Z  ! Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Quel est le concept de Catcher ? Comment ça fonctionne ? Sortie en novembre 2015, Catcher c’est LA brocante de poche ! Des bons plans disponibles partout en France, du bout des doigts, dans le métro, au boulot et même avant d’aller faire dodo. Une ergonomie design, une utilisation intuitive et une navigation ludique, swipe droit quand on aime à la folie, swipe gauche pour dire non. Cette application met un terme à tous les inconvénients rencontrés sur les sites d’achat et de vente d’objets d’occasion. Catcher c’est l’appli indispensable du chineur 2.0, Plusieurs fonctionnalités sont disponibles : ♦ Une hyper-géolocalisation, à partir de 200m ♦ Une mise en ligne express, en moins d’une minute ♦ Une navigation ergonomique basée sur le swipe ♦ Un filtrage des annonces par catégories : meubles, déco, mode, enfants... ♦ Un chat instantané in-app sécurisé ♦ Un système de notation des utilisateurs Catcher c’est simple, c’est local, c’est instantané et c’est fun. Tout ce que nous voulions c’était une solution design dans le sens littéral du terme. L’application devait être à la fois esthétique et fonctionnelle, tout comme les objets mis en vente sur celle-ci. Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Un mix entre Tinder et Le Bon Coin, comment vous est venue cette idée si géniale ? Qu’est-ce qui vous a inspiré ? Tout a commencé quand je suis rentrée bredouille après avoir traversé tout Paris pour essayer de vendre mes sneakers. Finalement, les chaussures n’allaient pas à l’acheteuse. Cette paire traînait depuis un mois sur un site de vente… et j’ai fini par la vendre à ma voisine, par hasard ! Le soir même, autour d’un verre, j’ai raconté ma mésaventure à Lucie… Etant toutes les deux de grandes chineuses (de brocante hein !) , nous avons donc imaginé notre site idéal pour vendre et acheter du vintage. Ce que l’on préfère c’est de se laisser porter par les objets, on aime les pièces uniques, incroyables, bizarroïdes… On ne fonctionne qu’au coup de cœur ! Alors oui, cela nous inspire, je dirais même que cet espèce de virus que l’on partage c’est l’essence de notre start-up, le cœur qui fait battre Catcher. Puis, on s’est rendues compte que ce n’était pas un site web mais une application mobile qui répondait au mieux à nos besoins ! Au début, c’était une idée à peu près aussi réaliste que d’aller élever des brebis dans le Vercors. Quelques jours plus tard et après réflexion, nous nous sommes rappelées et on s’est dit qu’on devait le tenter ! On ne voulait pas passer à côté de cette aventure ! Quel est votre business model ? Aujourd’hui  l’application est gratuite et sans commission, nous avons fait ce choix pour ne pas mettre de frein à la mise en ligne des objets et pour qu’un plus grand nombre de personnes puisse tester et adopter l’application. Maintenant, on analyse comment l’application est utilisée et les attentes de nos utilisateurs, et beaucoup veulent qu’on intègre le paiement via l’app afin de sécuriser les transactions. Nous allons donc bientôt proposer ce service optionnel à nos utilisateurs et nous prendrons alors des commissions sur les ventes sous forme de success fees, c’est-à-dire une commission sur chaque article vendu et payé via Catcher. Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Vous avez lancé votre start-up il y a environ un an, comment vous êtes-vous financées lors de vos débuts ? Depuis le début nous fonctionnons avec nos fonds propres et un peu de love money, de l’argent collecté auprès de nos proches. Il fallait tester le marché avant d’investir l’argent des autres ! Forts de notre croissance, nous sommes actuellement sur une première levée de fond entre 200 000 et 400 000 € auprès de Business Angels pertinents sur notre marché, nous avons déjà sécurisé une partie de cette levée. Vous êtes passées sur France 2, Le Parisien, RTL… Quelle est votre stratégie pour vous faire connaître ? L’application s’est d’abord et surtout diffusée via le bouche à oreille, grâce à  nos amis, aux amis de nos amis et puis plus de 25 000 accros au vintage. Et puis effectivement, il y a la presse qui adore Catcher et son concept ! On est aussi très investies dans l'entrepreneuriat féminin et on répond toujours présentes aux conférences et aux événements relatifs aux entrepreneures. On est aussi beaucoup sur le terrain, le week-end vous pouvez nous croiser sur les brocantes en train de discuter avec nos utilisateurs et de distribuer des flyers. Aujourd’hui on fait aussi un peu de pub sur les réseaux sociaux, notre coût par installation n’a de cesse de baisser donc on va continuer à travailler là-dessus aussi ! Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Recrutez-vous ? Yes ! Notre projet est en pleine croissance ! Jusqu’ici, nous avons tout réalisé avec une équipe restreinte, mais la communauté d’utilisateurs s’agrandit sans cesse et nos besoins augmentent à toute vitesse. Nous sommes donc à la recherche de nouveaux talents, des personnes dynamiques et audacieuses pour nous rejoindre et toujours améliorer Catcher pour être au plus proche des attentes des fan de brocante. Pouvez-vous nous parler de vos prochains objectifs pour Catcher ? Comment comptez-vous les atteindre ? Si nous prenons notre courbe de croissance et que nous la continuons à moyen et long terme, c’est la croissance exponentielle et c’est là où nous souhaitons nous situer. Sans aucun doute, nous voulons être les leaders de la vente d’occasion géolocalisée en Europe. Notre objectif est d’exporter prochainement le concept dans d’autres villes européennes comme Amsterdam, Londres ou Berlin, pour que tous les chineurs invétérés puissent profiter de Catcher, qui est par essence disponible partout dans le monde. Et on vous réserve encore plein de surprises : pour que l’expérience utilisateur soit encore plus agréable et enrichissante, les users pourront bientôt, en option, effectuer un paiement sécurisé via l’application et un algorithme de pertinence va être prochainement intégré afin de « pousser » les objets susceptibles de plaire à l’utilisateur en fonction de ses goûts et de son parcours antérieur sur Catcher. Catcher, application, chiner, troc, start-up, entrepreneuriat, jeunes Avez-vous un petit mot pour les jeunes qui ont le désir d’entreprendre pour les motiver à concrétiser leurs projets ?

C’est vital d’aimer ce que l’on fait et de se réveiller chaque matin avec l’envie d’aller au boulot.

Pour celles et ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, il ne faut pas avoir peur de se tromper ou de commettre des erreurs. C’est vrai, des erreurs qui n’en fait pas ? C’est grâce à elles qu’on progresse et qu’on s’améliore jour après jour. Concrétiser son projet, c’est un challenge extraordinaire qui responsabilise. C’est aussi mettre en œuvre ses idées, choisir avec qui on travaille et toujours apprendre de nouvelles choses. Alors, GO FOR IT ! Merci d'avoir répondu à nos questions les filles, on vous souhaite une belle réussite ! Vous voulez en savoir plus sur Catcher ? Rende-vous sur le site web de l'appli ! Et pour la télécharger, c'est par ici que ça se passe !