Partir étudier à l’étranger. Voilà le rêve de bien des étudiants ! Mais comment s’y prendre ? Quelles sont les démarches à faire ?
Choisir le pays
La première étape consiste à choisir une destination. Il faut tout de même savoir que certains pays sont plus accessibles que d’autres. Par exemple, grâce à l’organisme Erasmus, les pays d’Europe sont relativement accessibles. En revanche, d’autres pays, comme les Etats-Unis sont plus difficiles d’accès. Alors Erasmus c’est quoi ? C’est un programme d’échange entre les étudiants, et parfois même les professeurs européens. Que vous soyez à l’université ou dans une école, un programme Erasmus est peut-être mis en place. Erasmus est intéressant pour plusieurs raisons. La première est que votre départ est facilité puisque des accords avec les universités étrangères ont déjà été signés. Cela signifie donc que vous n’avez pas à payer les frais de scolarité pour l’université d’accueil, vos études sont reconnues partout en Europe, vous conservez vos bourses et vous avez également droit à des aides financières. Si en revanche vous souhaitez étudier en dehors de l’Europe, les démarches peuvent être très compliquées. Pour ma part, j’ai eu la chance de partir un semestre à Berkeley, en Californie. Ce semestre était proposé par mon école. Je vous déconseille vraiment de partir étudier aux États-Unis sans partenariat avec votre université ou votre école. En effet, les démarches, en ce qui me concerne en tout cas, ont déjà été très longues et compliquées. Mais surtout, le plus dissuasif, c’est le coût des études !
Préparer son départ
Pour les pays européens, la préparation est assez simple : pas besoin de passeport ou de visa ! Dans la plupart des cas, le TOIEC ou le TOEFL suffisent. Pour les États-Unis, c’est une autre paire de manche ! En plus du TOIEC, il faudra être prêt à montrer « patte blanche ». Je vous conseille d’ailleurs de passer votre TOIEC plusieurs mois avant votre départ, cela montre à l’université que vous êtes prêt depuis un petit moment et vraiment motivé. Ensuite il vous faudra un passeport, mais surtout le fameux visa ! Ce précieux sésame ne se fait qu’à l’Ambassade des États-Unis à Paris.
Un nombre incalculable de papier va vous être demandé. Par exemple, pour le visa F-1 (le visa étudiant pour les États-Unis), il vous faudra : - Un formulaire I-20 (fournis par l’université des USA dans laquelle vous êtes inscrit) - Avoir payé le SEVIS - Une preuve que vous avez l’argent nécessaire pour payer vos études et subvenir à vos besoins sur place - Une preuve de votre intention de revenir en France Une fois que vous avez réalisé toutes ces démarches administratives, vous devez organiser votre vie sur place. Renseignez-vous sur la ville, les moyens de transport, le coût de la vie … Toutes ces données sont importantes car elles font vous aider à choisir le quartier qui vous correspond le mieux pour ensuite trouver un logement. Dans le cadre d’études à l’étranger, je trouve que la colocation est une des meilleures solutions. Tout d’abord parce que cela vous aide à rencontrer des gens rapidement et donc à ne pas vous sentir « perdu », en plus, cela peut vous permettre d’économiser un peu d’argent sur la somme dédiée au loyer. Mais je ne parle pas de colocation franco française ! Le but est de se mélanger, de rencontrer des personnes de tous horizons. Pour trouver l’appartement de vos rêves, je vous suggère de prendre contact avec différents propriétaires et de prendre rendez-vous avec eux. Vous visiterez ensuite les appartements lors de votre arrivée. J’ai testé cette technique, et je l’approuve complétement ! Cela évite les mauvaises surprises, mais cela permet aussi de rencontrer les personnes avec qui l’on va vivre pendant plusieurs mois.
Quand tout commence …
Au départ, on peut être un peu désorienté, on arrive dans un pays, une ville qu’on ne connait pas, on a personne à qui se raccrocher … bref, on se sent un peu perdu. Mais pas de panique, c’est un sentiment qui ne durera pas parce que vous allez vivre une expérience incroyable. Il faut vraiment vivre chaque instant « à fond », parce qu’une fois qu’on y est, le temps passe à une vitesse folle ! Je suis restée 5 mois en Californie, mais cela n’a paru durer que 3 semaines ! La première chose à faire, c’est de rencontrer des gens : que ce soit des personnes du pays ou des étudiants étrangers comme vous. Mais encore une fois, évitez de rester entre Français. Votre expérience n’en sera que plus riche. Ensuite, faites le touriste ! Toutes les régions du monde sont magnifiques, alors allez visiter, vous remplir les yeux et vous faire des souvenirs impérissables. J’ai eu la chance de faire un road-trip et de visiter la Californie de A à presque Z. J’ai vu des choses incroyables ! Alors bien sûr, l’organisation du road trip n’était pas toujours parfaite, mais vraiment, ça valait le coup. Je ne peux que vous conseiller de trouver des personnes avec qui vous vous entendez bien et d’aller parcourir votre pays d’adoption.
Après, arrêtez de faire le touriste ! Comme je l’ai déjà dit, le but est de se mélanger et d’essayer les coutumes du pays. Vous n’êtes pas parti à l’étranger pour vivre comme en France ! Ici, avoir des amis résidents dans le pays peut réellement vous aider. C’est eux qui vont vous guider et vous faire découvrir des endroits typiques mais peut connus. Enfin, quoiqu’il arrive, PROFITEZ ! Vous n’êtes là que pour une durée limitée. Le temps passe vite, et vous devez faire tous ce que avez envie de faire avant de retourner en France. Être à l’étranger, c’est comme vivre une seconde vie, sauf que l’on sait quand ça va finir.
Alors oui, profitez de chaque moment. Il peut arriver que vous ayez un "coup de blues". Dans ce cas, parlez à vos amis, ou aux membres de votre famille qui sont restés en France. Avec les nouvelles technologies, vous pouvez leur parler en direct et même les voir. Cela peut vraiment aider. Attention en revanche à ne pas rester coller à votre ordinateur 24h/24h au risque de complétement passer à côté d’une merveilleuse expérience. Quand tout s’arrête … Le retour est parfois plus difficile que le départ. Mon université de Berkeley a même distribué aux étudiants un petit papier pour expliquer quoi faire en cas de « dépression post-voyage » ! Cela peut faire sourire, mais il vrai qu’après une expérience comme celle que j’ai vécue, le retour « à la réalité » peut s’avérer difficile. Mais je pense avoir trouvé la solution : entreprendre un nouveau projet pour repartir à nouveau …