Sommaire :
Ça y est ! Vous allez devoir réaliser vos tout premiers pas dans la vie professionnelle. Les premières années du premier cycle supérieur se terminent et le grand saut commence… Oui, je parle bien du stage en entreprise. Très généralement, il dépasse rarement les deux mois, surtout pour les Bac+2/3. Stage non rémunéré donc plus facile à trouver. L’équation n’est pas si évidente que cela.
Mais plus concrètement, qu’est-ce que cela change ? Voici 8 conseils de Julien Lechevallier, coach RH, pour vous organiser au mieux afin d' optimiser vos chances d’être pris en stage courte durée.
1. Définir clairement ce que vous voulez :
Pour beaucoup, il s’agit d’une épreuve très simple, voir un temps de perdu. Bien au contraire, se poser et définir les grandes lignes de ce que vous voulez (et surtout de ce que vous ne voulez pas) vous donnera un but et une « raison de trouver un stage ».
2. Les offres de stages de 6 à 8 semaines sont rares :
Comme le titre l’indique, les offres de stage de 6 à 8 semaines sont très rares. Regardez sur toutes les plateformes proposant des stages, vous verrez que la norme proposée en matière de temps est de 6 mois.
Toutefois, aucune loi n’interdit de postuler même s’il est écrit 6 mois. Certaines entreprises peuvent changer d’avis au dernier moment faute d’avoir trouvé le profil idéal et se rabattre sur un stage avec une durée plus courte.
Postulez également sur les offres où il n’y a pas de durée spécifique. Elles sont rares mais elles existent.
3. Choisir un style de candidature « moins classique » :
Sachant qu’il existe très peu d’entreprises proposant un stage de courte durée, je conseille aux personnes d’aller directement dans les entreprises afin de vous présenter (lorsque c’est possible). C’est de cette façon que j’ai eu mes deux premiers stages de BTS (qui étaient tous deux des stages de 6 semaines).
4. Si vous avez un réseau, activez-le de toute urgence :
Familles, ami(e)s, professeurs, intervenants, vous connaissez forcément du monde, même si vous êtes jeunes. Et eux connaissent aussi du monde, et ainsi de suite. Peut-être qu’il existe quelqu’un qui a besoin d’un(e) stagiaire dans les mois à venir. Et ce stage peut être de courte durée.
Par ailleurs, dans l’hypothèse où il est impossible de réaliser le conseil n°3, le réseau LinkedIn devient la « porte d’entrée ». En ayant le bon contact dans son réseau, vous pourrez alors trouver votre bonheur.
5. Faire de « petits boulots » apportent plus de chance de trouver un stage :
Vous étiez serveur pendant l’été, employé dans un magasin de vêtement certains week-end, saisonnier durant les vacances d’été (ou d’hiver). Gardez précieusement ses contacts. Ils pourront peut-être vous prendre pour un stage sachant que vous avez déjà collaboré avec eux.
6. Soyez naturel(le) et motivé(e) :
Quand vous êtes face à quelqu’un, qu’il soit recruteur ou non, n’hésitez pas à montrer votre envie de travailler, vos convictions et vos valeurs… Ne demandez pas d’avoir un stage, mais dîtes que vous proposez vos services. Le reste viendra « presque » tout seul.
7. Le CV et la lettre de motivation accompagné d’un carnet de bord :
Réalisez un CV et une lettre de motivation « sortant de l’ordinaire ». Faîtes les relire par une autre personne. Élaborez un carnet de bord (Où en êtes-vous ? ; Que vous reste-t-il à faire ?). Un bon moyen de garder le cap.
8. La persévérance, restez positif :
Vous serez très certainement confronté à des refus de la part d’entreprises, certaines ne vous répondront jamais. Pas de panique, vous avez le droit de pleurer ou de ne pas être bien. Mais n’abandonnez pas. Ces « phases d’échecs » font partie intégrante de l’apprentissage. Alors tenez bon !
Ainsi, tous les moyens sont bons pour décrocher votre stage de 2 mois et mettre en application ce que vous avez appris lors de votre année d’études. Présentez-vous aux entreprises, postulez aux candidatures ou effectuez des candidatures spontanées. Soignez votre image, restez positif et persévérant. Enfin, faîtes jouer votre réseau ainsi que votre LinkedIn pour vous aider. Bonne chance à tous !