Thefinarmy.com, c’est une plateforme pour obtenir un CDI dans les métiers les plus prestigieux de la Finance, avec des templates, des articles, de la méthodologie et des conseils pratiques. Nous avons interviewé Romaric Lussiaud, son fondateur, pour en savoir plus sur son parcours et découvrir ses conseils d'entrepreneurs ! C'est parti !
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Romaric Lussiaud.
Je viens de loin car rien ne me prédisposait vraiment à faire de la finance ou de l’entreprenariat. Je ne suis pas né dans une famille de financiers, je n’avais pas de réseau particulier, ni de modèles sur lesquels m’appuyer. Mais cet univers a toujours été fascinant pour moi.
Après le bac j’ai donc décidé de m’orienter vers des études d’économie puis de finance à Paris-Dauphine, dans le master 272 en ingénierie financière. Puis j’ai commencé ma carrière : d’abord avec 2 années d’expérience en Private Equity et ensuite 4 en M&A.
Et à 28 ans, j’ai décidé de poursuivre une vocation entrepreneuriale qui me tient à cœur depuis longtemps. J’ai donc lancé fin de l’année dernière, la plateforme The Finance Army.
Pouvez-vous expliquer plus en détails The Finance Army ?
Tout est parti d’un constat : le fossé entre les candidats qui postulent à un stage ou à un CDI en finance.
- D’un côté, ceux qui brillaient par leur préparation rigoureuse, leur réseau solide et leur connaissance approfondie du secteur.
- De l’autre, ceux qui étaient totalement perdus, manquant de ressources et d’opportunités.
C’est pourquoi j’ai créé The Finance Army !
Le concept est simple : aider les étudiants quel que soit leur parcours à décrocher eux aussi le poste de leur rêve en Corporate Finance.
Comment vous est venu l’idée ?
L'idée est née d'une double difficulté :
- Mes propres difficultés en tant qu'étudiant en finance. J'ai manqué de préparation, et j'ai eu du mal à trouver des ressources complètes et accessibles, conçues par des professionnels du terrain.
- Les difficultés de mes stagiaires. En tant qu'associate M&A et qui plus est chargé du process de recrutement des stagiaires, j'ai été témoin de leurs “struggles” et de leur manque d'opportunités.
Où en est The Finance Army dans son développement ?
The Finance Army comprend déjà plus d’une dizaine d’articles sur les principales notions financières (par exemple pour tout savoir sur l’information memorandum) et sur le milieu de la finance (par exemple comment rédiger son CV en finance).
Mais ce n’est que le début.
Notre mission est vraiment de donner à tous les étudiants, quel que soit leur parcours, les outils nécessaires pour réussir en finance. Il reste donc encore des dizaines d’articles à rédiger pour en faire une plateforme complète.
Quelles ont été vos sources d’inspiration ?
Je suis de nature assez curieuse et j’ai des inspirations multiples. J’ai été bercé par les histoires des plus grands héros de l’humanité mais aussi par de grands entrepreneurs.
D’un côté, j’admire les héros grecques et romains comme Alexandre le Grand, Achille, Auguste ou Antigone. Aujourd’hui ils seraient représentés par les grands aventuriers comme Mike Horn. Ils sont pour moi inspirants car ils se battent pour réaliser des choses qui les dépassent, faire mieux et se montrent plein de courage.
Et de l’autre, j’ai toujours été admiratif des grands entrepreneurs passés (Carnegie, Rockefeller), des années 70-80 (Bernard Tapie, Bernard Arnault) et d’aujourd’hui (Dan Koe, Alex Hormozi, Oussama Ammar, etc.). Ils sont partis de 0 et ont su bâtir des entreprises pérennes qui leur survivront.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre activité entrepreneuriale ?
Sans hésitation, la liberté même si celle-ci vient avec beaucoup de responsabilité. Lorsqu’on est étudiant ou salarié, on est en autopilote. En entrepreneuriat, si vous ne faites pas les choses, personne ne vient vous taper sur les doigts. C’est parfois dur mais ce stress quotidien de ‘devoir créer’ est aussi un excellent motivateur!
Il y a également le sentiment de contrôle qu’on peut ressentir même s’il est parfois illusoire. En effet, on peut travailler dur sans obtenir de résultat. Vous savez, le succès n’est pas une science exacte. Mais simplement travailler pour maximiser ses chances, c’est quelque chose d’extrêmement gratifiant.
Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite développer son projet entrepreneurial ?
Je dirais de passer à l’action et d’y mettre de l’intention. Le meilleur moyen d’entreprendre est de se confronter au réel le plus vite possible. On se fiche que ça soit parfait. Déjà ‘parfait’ n’existe pas et les idées évoluent. Il faut donc parler à des clients ou à des prospects, commencer, échouer, se relever et ne jamais s'arrêter.
Une fois qu’on est dans le marché, on peut itérer. Et si on garde en tête que ce processus d’essais-erreurs a pour but l’amélioration constante, alors cela finira toujours par marcher.
Il ne faut pas s’embêter avec tout ce qui fait qu’on se pense entrepreneur mais bien ce qui fait qu’on l’est réellement !
Non, un beau site ne nous fera pas garder de clients si aucun client ne le voit. Non, faire votre comptabilité ne vous aidera pas. Mais vendre ou parler à des clients, c’est ce qui fait que vous développez un business viable.
Et n’oubliez pas, vous pouvez tous y arriver ! Mais pour savoir si cela marchera ou pas, il faut se jeter à l’eau.
Quelles sont les prochaines étapes de votre vie professionnelle ?
En parallèle, je suis en train de développer une chaîne YouTube et un blog personnel qui parleront des problèmes que j’ai pu rencontrer et comment j’ai pu les résoudre. Le format est un mélange de conseils pratiques, de pensées et d’opinions pour être un peu meilleur chaque jour.
Le but : donner aux gens la force d’avoir le courage de vivre leur vie plutôt que celle d’un autre.
Et concernant The Finance Army, je pense qu’à terme, j’essaierai d’accompagner des étudiants de A à Z pour qu’ils puissent trouver un stage puis leur CDI.
Et n’hésitez pas à aller visiter notre site .