Think big, but smart : J'ai trouvé le stage de mes rêves au sein d'une start-up

Mis à jour le  26 mars 2019

Think big, but smart : J'ai trouvé le stage de mes rêves au sein d'une start-up

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Cet article est écrit par Doriane, en stage chez MeetMyDesigner Think BIG but smart !

Tout commence lorsque l’on nous distribue les conventions de stage, en nous précisant qu’il s’agit d’un passage obligatoire pour valider son année… Le stress monte, et une longue période de dépression commence. Oui parce que les affres du stage c’est un peu un retour à l’adolescence, avec le sentiment bien connu d’être mal aimé et rejeté de toute part. On pense alors à diverses techniques toutes plus fourbes les unes que les autres pour en finir. Comme corrompre son entourage à grands coups de de Ferrero Rocher…Ou bien à grands coups tout court pour les plus pragmatiques. Mais ne nous mettons pas nous même des bâtons dans les roues ? Lorsque nous commençons nos études, nous voyons toujours grand. Trop grand.

Dès le premier stage, on aimerait aller dans de grandes et prestigieuses entreprises. Mais devinez quoi ? Elles n’ont pas besoin de nous, excepté pour apporter le café, peut-être.

Et oui, c’est le scoop du jour ! Ils peuvent se passer de nous et nos questions, nous et nos petits pas de clerc. Et à moins de vouloir bifurquer vers l’hôtellerie, cette expérience fera illusion sur le CV pendant environ… 2 minutes. Jusqu’à ce que l’on nous demande de préciser les compétences acquises. Et là, que peut-on répondre ? Rien. Du moins, rien de très flatteur. On reste donc les yeux rivés au sol, comme si soudain, cette moquette gris chiné était devenue la chose la plus captivante au monde. Et ici mieux vaut s’abstenir de déblatérer des mensonges éhontés. On peut à la rigueur tenter la circonlocution. Mais bon, cette méthode a des risques. C’est un peu comme lorsqu’on écrit « Espagnol : notion scolaire » dans notre CV.

Malheureusement, personne n’est dupe ! Et lorsqu’on souhaite s’orienter dans la mode, il est préférable d’être réaliste. Notre vie n’est malheureusement pas un remake du Diable s’habille en Prada. Les grands magazines, Vogue, Grazia, Jalouse nous font rêver. Les entreprises telles que Chanel ou Dior nous font de l’œil. Mais si par hasard (ou piston), vous arrivez tout de même à vous dénicher un stage qui, au premier abord, envoie de la paillette… Méfiez- vous, vous risquez de côtoyer de très près Mesdames photocopieuses et cafetières. Il est plus judicieux de commencer dans une entreprise à taille humaine, qui a réellement besoin de nous. Qui souhaite nous faire évoluer. Qui nous choisit pour nos compétences, et pas pour notre dextérité à faire leurs corvées. C’est pour cela que j’ai choisi Meet My Designer, start up de Fashion Crowdfunding. Lorsque j’ai découvert l’annonce sur Fashion Job, mon cœur s’est emballé. Une entreprise de mode, en dehors de Paris ? J’irais jusqu’au bout du monde pour ça (Brest-Toulouse, ce n’est pas la porte à côté !). Boris m’a très vite répondu que je correspondais au profil… S’en suivi une danse de la joie hystérique (mais très gracieuse).

Trois mois plus tard, mon stage commençait le 11 mars, soit le jour de mon anniversaire (j’accepte toujours les chèques). J’ai rapidement été mise à l’aise dans cette atmosphère conviviale de « campeurs ». Je ne me suis pas sentie inutile comme lors de mes précédents stages. Pas que désaltérer ses « collègues » soit totalement dénué de sens… Mais presque… admettons-le, c’est bien moins gratifiant ! Depuis mon arrivée, j’ai découvert d’autres avantages, comme la polyvalence. On a beau répondre à une annonce de « Community Manager », on ne va pas s’y cantonner pendant un mois ! L’expérience en est d’autant plus enrichissante et les journées passent à une vitesse incroyable !

Ce stage ne se résume pas à un vulgaire bout de papier recyclé et tamponné. Certes, il représente la clef de mon passage en L3.

Mais c’est surtout une aventure extraordinaire qui j’en suis sûre, m’ouvrira bien des portes. Moralité : Si vous ne voulez pas être retrouvé mort et fossilisé sous une pile de paperasses, ou entre deux photocopieuses… Think big, but smart. L’ambition c’est bien, mais mieux vaut la mettre au service d’une entreprise qui saura l’apprécier.   Crédit photo : Meet My Designer Légende : L'équipe Meet My Designer, au centre : Doriane, à droite : Boris Mounet, Fondateur

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