Répartition du capital : s’associer à 50-50 ?

Mis à jour le  16 avril 2019

Répartition du capital : s’associer à 50-50 ?

84e83be4-3705-4274-94e8-47e72761eb9c.png

Sommaire :

Vous avez l’idée, vous avez un associé, vous vous préparez à créer une société : la question de la répartition du capital se pose déjà entre vous, avec la tentation d’éviter le 50-50… comme de le privilégier faute de pouvoir justifier une répartition alternative entre vous.

 Les avis divergent en la matière, recommandant dans la plupart des cas d’éviter une répartition égalitaire. Celle-ci serait source de blocage et effraierait les investisseurs (alors que ceux-ci, lors de leur entrée au capital, modifieront consécutivement cette répartition…).

Trois éléments peuvent cependant vous permettre de décider en connaissance de cause.

 1/ Le choix du ou des associé(s) importe autant (si ce n’est davantage) que la répartition du capital.

Celle-ci peut évoluer au gré d’entrées d’investisseurs, ou suivant les clauses, le cas échéant, d’un pacte d’associés que vous aurez conclu. En revanche, un mauvais choix d’associé peut être fatal à votre entreprise, quelque soit la répartition du capital.

Une méthodologie intéressante de répartition du capital de départ est proposée par Guilhem Bertholet sur son blog ici.

 2/ Une répartition égalitaire entre associés n’est pas nécessairement à 50-50, mais peut faire intervenir un tiers détenant par exemple 2% du capital social.

 Toutefois, retenez que cela lui confère un pouvoir de décision important, en lui offrant la possibilité de faire pencher la balance. Inversement, une répartition à 50-50 vous obligera à ne pas commettre l’erreur de ne pas communiquer suffisamment, notamment sur certaines questions épineuses où vous aurez tout intérêt à trouver un compromis plutôt qu’à faire jouer une éventuelle majorité.

 3/ Seul le dirigeant peut agir au nom de la société, qu’il participe ou non au capital, et quelle que soit sa participation au capital.

 Prenez donc le temps de vous accorder sur sa désignation, en évitant dans toute la mesure du possible la cogérance dans la SARL ou coprésidence dans la SAS (bien plus susceptibles de causer des difficultés qu’un décideur unique) et en vous renseignant sur les conséquences juridiques, sociales et fiscales de votre choix.

Aurélie, blogueuse en 20 lignes.

URL copiée