Pourquoi un refus à une candidature vaut mieux que de l’indifférence ?

Mis à jour le  27 janvier 2020

Pourquoi un refus à une candidature vaut mieux que de l’indifférence ?

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Sommaire :

Ça y est, après de longues années à étudier, à réaliser des stages, voilà que vous avez trouvé la perle rare. Vous avez créé un CV qui vous ressemble, qui laisse refléter votre vous intérieur, qui montre ce dont vous êtes capable, que vous êtes la personne idéale pour le poste que vous convoitez.  Seulement voilà, on ne vous répond pas. Quelle est donc cette manie de jouer l’indifférence lorsque l’on est recruteur ?

Plus de la moitié des candidatures laissées sans réponse

C’est moche, ça fait mal, c’est éreintant, mais c’est l’abominable vérité : sur 100 candidatures envoyées, 64 ne reçoivent aucune réponse, elles sont ignorées, tout simplement. Et c’est une étude réalisée par RegionsJob qui le dit. Malgré les nombreuses relances, une bonne poignée des candidats ne reçoivent jamais de réponse après une candidature à un job.

Ça va même plus loin, au-delà de toutes les craintes : 79% des candidats déclarent ne pas avoir de réponse… après un entretien d’embauche. Ne pas avoir un signe de vie après avoir un CV peut passer. Ok, les recruteurs et autres Responsables RH croulent sous les piles de CV et peuvent ne pas trouver de temps pour répondre à tous les candidats. Mais le fait de laisser sans réponse un candidat qui s’est déplacé(e), qui a donné de son temps et de son énergie à rencontrer un membre d’une boîte, ça, on comprend moins.

Dans ce genre de cas, le refus passe toujours mieux que l'indifférence. Explications.

Un refus vaut toujours mieux que l’indifférence

Pour celui ou celle qui postule, déjà, le fait d’être ignoré(e), n’est jamais agréable. Mais au-delà de ça, pour l’entreprise, c’est pire. Ce n’est pas au niveau de son amour propre qui en prend un coup que ça lui mène la vie dure. Non, c’est surtout son image, sa marque employeur qui en prend un sacré coup. 

Que ce soit dans un silence total ou un processus de recrutement qui atteint parfois de hauts sommets, l’image de l’entreprise est entachée. Cela peut refléter un manque de compétence et de savoir-vivre du service RH, un mauvais environnement de travail à prédire et surtout un important dysfonctionnement, comme une sorte de mauvaise gérance de l’entreprise elle-même. Ça commence mal.

Comment refuser une candidature avec classe

Le mieux est de personnaliser son refus. C’est tellement plus formateur pour le candidat, et votre image n’en sera que meilleure. Voici nos conseils pour une situation de win-win garanti.

Commencez déjà par la B-A-BA :

  • Humanisez vos réponses et bannissez le Monsieur/Madame, préférez utiliser le prénom de l’intéressé(e) directement
  • Essayez par-dessus tout d’instaurer une relation de confiance avec votre interlocuteur, histoire qu’il ou elle ne prenne pas vos échanges pour une simple relation administrative banale et sans grand intérêt.
  • Essayez le plus possible de rappeler les candidats que vous avez vu en entretien, le mail est à éviter au maximum, dans la mesure du possible, dans ces cas-là.
  • Enfin, et surtout, justifiez votre refus. Votre candidat a besoin de réponses concrètes et souhaite s’améliorer par-dessus tout.

Dernier conseil. Vous, entreprises, si vous n’avez pas le temps de répondre à toutes les candidatures, prenez si vous le pouvez un peu de votre temps pour envoyer une réponse aux candidats présents sur votre shortlist, ça sera déjà ça ! Parce que déjà c’est penser à eux, mais c’est aussi penser au futur de votre société, car on ne sait jamais, il se pourrait que leur profil vous intéresse dans un ou deux ans. 

Et vous, candidats, ne prenez ni un refus ni un silence radio pour vous, personnellement. Dites-vous simplement que pour vous aussi, de l’autre côté de votre ordinateur et de vos mails ou de votre téléphone, il y a un véritable humain aussi, et qu’il manque simplement et sûrement de temps pour vous offrir la réponse que vous méritez.

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