Le statut d'auto-entrepreneur : l'idéal pour se lancer dans le business ?

Le statut d'auto-entrepreneur : l'idéal pour se lancer dans le business ?

f1fbbc0d-9acf-4f67-9307-67fd9ee75957.jpg

Publié le 26 mai 2020 , par Léa Beli

Sommaire :

Créer sa propre entreprise et devenir son propre patron après avoir terminé son cursus universitaire, la majorité des étudiants en rêvent. Nombre d'entre eux hésitent toutefois à sauter le pas de peur de ne pas réussir et de se retrouver sans aucune ressource du jour au lendemain. Il y a également les divers frais liés à la création de société. Heureusement, le statut d'auto-entrepreneur a été mis en place pour faciliter la création d'entreprise et encourager les jeunes porteurs de projets. Offrant de nombreux avantages, ce statut est-il vraiment idéal pour faire ses premiers pas dans les affaires ? Pourquoi le choisir et quelles sont ses limites ? Les réponses dans ce petit guide.

Pourquoi choisir le statut d'auto-entrepreneur ?

Le statut d'auto-entrepreneur a été introduit en janvier 2009. Ce statut est prisé pour la simplicité du processus d'enregistrement et de gestion des petites entreprises individuelles. Il s'applique à ceux qui souhaitent gérer une entreprise sous le régime fiscal des Micro-BIC ou Micro-BNC. Les démarches pour devenir auto entrepreneur sont relativement simples : le processus d'enregistrement d'une auto-entreprise peut être effectué très facilement en ligne via le site autoentrepreneur.urssaf.fr.

Une copie scannée d'une pièce d'identité approuvée doit être téléchargée à la fin du processus. Nombreux sont les étudiants en début de carrière qui choisissent ce statut, notamment pour sa fiscalité : l'exonération de la TVA fait en effet partie des avantages majeurs de ce statut.

Les charges sociales des auto-entrepreneurs s'inscrivent dans le système de « micro-social simplifié ». Ces cotisations sont payées tous les mois ou tous les trois mois. Le calcul se fait sur la base d'un pourcentage défini du chiffre d'affaires du mois ou du trimestre écoulé.

Il est également possible pour les auto-entrepreneurs de payer leur impôt sur le revenu suivant le système « micro-fiscalité simplifiée ». Ce système est également connu sous le nom de versement ou de prélèvement libératoire de l'impôt, où l'IR est payé sur la base d'une répartition.

Le statut d'auto-entrepreneur : pour qui ?

Certaines activités et métiers ne sont pas compatibles avec le statut d'auto-entrepreneur. Il s'agit notamment des activités d'achat et de vente de biens immobiliers à titre professionnel, des agents immobiliers, des promoteurs, des activités relatives au financement, location, etc. Certaines restrictions existent également en ce qui concerne les artistes, les écrivains, les activités scientifiques et sportives.

Les seuils du statut d'auto-entrepreneur sont les suivants :

  • 176 200 euros pour les personnes qui ont comme activité la revente de biens ou de matériaux ;
  • 72 500 euros pour les prestataires de services.

L'exonération de la TVA n'est effective que dans la limite des seuils de tolérance de 36 500 euros et 94 300 euros. Toutefois, ces seuils ne doivent pas être dépassés au 31 décembre.

Au cours de la première année d'activité, le plafond du chiffre d'affaires est calculé en tenant compte de la date de création de l'entreprise et sur la base des seuils de chiffre d'affaires initial qui sont de 34 400 € et 85 800 €.

Pour résumer, le statut d'auto-entrepreneur est idéal si vous souhaitez tester une idée. Vous serez toujours à temps de faire évoluer le statut de vote société quand elle prendra de l'ampleur !