L'entreprise libérée : l'absence de hiérarchie et de contrôle du travail synonyme de bonheur au travail ?


L'entreprise libérée : l'absence de hiérarchie et de contrôle du travail synonyme de bonheur au travail ?

ed0c03f4-a5c5-460b-9e8f-0fd51efcafc0.png

Sommaire :

Étant petit(e), vous vous imaginiez déjà Président de la République, cosmonaute, cowboy au Far West ? Nous aussi. C’est tellement plus simple lorsque l’on est jeune de s’imaginer être tel ou tel chose car tout semble possible. On associe quelque chose qui nous procure du bonheur à notre imagination débordante. Aujourd’hui, la réalité a pris la place de l’imagination et nos espoirs d’être ce que l’on rêvait d’être étant enfant ne sont qu’un vague souvenir. Mais pourtant, il est encore possible d’être véritablement heureux au travail. La clé ? L’entreprise libérée. 

Quand la prise d’initiative est reine

Dire qu’une entreprise est libérée, sur le papier c’est bien beau, mais concrètement, ça veut dire quoi, au juste ? Ce qu’on appelle communément la libération d’entreprise depuis maintenant quelques années, c’est une démarche philosophique plus qu’une stratégie où l’on fait du respect et la liberté une priorité.

L'entreprise libérée est une boîte qui encourage ses salariés à prendre des initiatives dans un environnement de confiance. C’est une société où l’on abolit totalement ou partiellement la hiérarchie, où l’on supprime tout contrôle du travail réalisé, où la transparence est reine. Planning, décisions d’investissement, rémunération... Tout ou quasi est organisé par les salariés entre eux, en équipe soudée, en synergie la plus totale.

L’entreprise libérée, une démarche qui a déjà fait ses preuves

Lorsque les entreprises françaises ont constaté qu’en Finlande ou qu’aux États-Unis la libération d’entreprise faisait un tabac, certaines ont commencé à se prêter au jeu. C’est le cas de Favi, la fonderie picarde, fier fabriquant et pionnier de pièces pour l’industrie automobile, organisée en petites usines autonomes et uniques décisionnaires, depuis maintenant 30 ans. Ce sont les ouvriers eux-mêmes, par exemple, qui se responsabilisent entre eux.

Et chaque jour, le phénomène continue de prendre de l’ampleur. Comme en Belgique, où un ministère s’est même pris au jeu. Au menu : un emploi du temps flexible à souhait et télétravail jusqu’à 3 jours par semaine possible, pour n’en citer que deux. 

Un bonheur pour les salariés comme pour l’entreprise 

Mais le plus beau, c’est qu’en plus d’avoir des salariés heureux, l’entreprise s’en porte elle aussi bien mieux. Quand on y regarde d’un peu plus près, c’est tout ce qu’il y a de plus logique. Si les gens sont heureux, ils sont plus productifs, ils se sentent concernés et ont une envie de bien faire qui atteint des sommets. Un régal pour tout le monde.

Depuis, des géants du CAC 40 - comme Danone ou Michelin - commencent à faire un tour de chauffe dans l’arène de la liberté sociétale et lancent des tests dans certains services et quelques usines.

Des salariés heureux, une entreprise qui roule avec une belle croissance à la clé, on ne voit pour le moment pas grand-chose à redire… Alors, qui signe ?

URL copiée