GEM Digital Day : l’évènement au coeur de l’économie numérique

Mis à jour le  26 mars 2019

GEM Digital Day : l’évènement au coeur de l’économie numérique

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GEM Digital Day : j'y étais !

Pour sa première édition le 29 Novembre 2012, on peut dire que le GEM Digital Day a fait très fort. L’événement s’est donné les moyens d’accomplir son objectif : permettre aux étudiants et diplômés de l’école de découvrir les nouvelles stratégies et activités issues de l’économie digitale. Au niveau des guest tout d’abord, le Digital Day a pu compter sur de grands noms : FrenchWeb, Microsoft, Cdiscount,  Orange, Canal +, Google, HP mais aussi sur la présence de start-up sexy telles que Leetchi , Wizbii, Job Me Tender et Sensee. Le Gdd, c’est également pas moins de 16 conférences et ateliers avec pour thématiques le digital dans le secteur du sport, la publicité digitale, les métiers du web, l’entrepreneuriat, la stratégie et transformation digitale des entreprises… L'évènement a donné son coup d’envoi à 13H30 avec la plénière. C’est Stéphanie Hospital, diplômée de l’EM Grenoble et Executive VP d'Orange Digital audience & advertising qui ouvre alors la conférence. Richard Menneveux, CEO de Frenchweb, souligne que le digital est absolument partout. Il indique aussi que s'il doit investir, ce serait en France.  Sébastien Imbert de Microsoft France, quant à lui, souligne le pouvoir du tactile.  

La conférence  « les métiers du digital », fut animée par Stéphane Bartolomucci, DRH chez Nurun, agence en stratégie interactive, et par Laurence Galateau, Campus Manager chez Orange. Stéphane Bartolomucci, du groupe canadien Nurun, l’une des trois plus grosses web agency, indique : « Nous aidons les entreprises et les marques à réussir en améliorant la vie de leurs clients par le digital ». La méthode de l’agence se fonde sur les principes du « design thinking », philosophie et méthode de travail qui génère des solutions créatives et nouvelles à des problématiques complexes en mettant l’humain au centre de la réflexion.

Nurun propose des services digitaux en partant directement de l’observation des gens dans leur milieu naturel. C'est ainsi que Stéphane Bartolomucci explique comment son agence a réussi à créer une offre adaptée aux besoins des prospects de Bouygues Telecom avec l’offre B & You : « Nous avons sélectionné un panel de jeunes ultra connectés, puis nous leur avons retiré leur portable pendant une semaine. Ensuite, nous leur avons demandé de noter leurs frustrations, leurs remarques, les fonctionnalités utiles, moins utiles… ». Selon lui, les métiers en agence ne sont pas assez connus alors que la plupart des contenus que nous voyons, ce sont les agences qui les créent et non les annonceurs. Le DRH dresse le portrait du candidat idéal : un parcours type école de commerce, beaucoup de curiosité, une ouverture sur le monde, une sensibilité artistique et culturelle (hobbies cinéma, écriture, théâtre etc…appréciés) et un excellent relationnel. Il conseille de s’y prendre deux à trois mois à l’avance pour postuler à un stage. En seconde partie de la conférence, Laurence Galateau, Campus Manager chez Orange, s’est interrogée sur l’impact du digital. Selon Orange, le numérique créé de nouvelles opportunités, transforme tous les métiers et fait émerger de nouveaux business model. L.Galateau aborde elle aussi la recherche de stage dans son entreprise. Pour un stage à l’étranger, elle conseille de postuler directement dans l’espace RH des différents sites locaux ou sur Orange Jobs. En effet, les stages ne sont pas centralisés étant donné la législation totalement différente selon les pays. Orange offre également des V.I.E principalement en Afrique et au Moyen Orient.

Chez Orange, il est possible de changer de métier relativement facilement au cours de sa carrière grâce à 17 écoles métiers et à des parcours possibles multiples. L'entreprise possède de plus une cellule de développement professionnel qui permet aux salariés de travailler sur le projet de leur choix.   La Conférence « Le digital au cœur de l’entrepreneuriat » recevait Edouard Margain, Directeur Marketing de Sensee, Benjamin Bianchet, Directeur Marketing de Leetchi et Benjamin Ducousso, CEO de Wizbii. Les trois hommes ont fait part de leurs expériences respectives afin d'éclairer les étudiants & jeunes diplômés quant à la création d’une start-up web. Edouard Margain de Sensee, dont le modèle s’appuie sur le digital dans un secteur bien installé (celui des opticiens)  explique comment il réussit à diminuer significativement le prix de ses produits : « Internet permet d’apporter une innovation qui supprime les intermédiaires et ainsi baisse les coûts de structure ». Benjamin Ducousso lui, insiste sur le fait que « le digital n’est pas forcément un domaine évident ». Il indique qu'il faut trouver son produit minimum viable en dépensant le moins de ressources possible, ce qui s'appelle le test. Il ajoute également que la start-up n'est pas toujours aussi digitale qu'on le croit car finalement la force de vente est toujours nécessaire et les méthodes sont très souvent "à l'ancienne". Les sociétés sont encore réticentes à payer en ligne, les facturations et contrats persistent. 80 à 90% des projets de l’incubateur de l’EM Grenoble sont pourtant liés au web. Cela pourrait s’expliquer par l’un des propos de Benjamin Bianchet de Leetchi, qui explique que l’entreprise web est « light » c’est-à-dire qu’elle ne nécessite pas beaucoup de capital de départ mais surtout des idées.  Quand on s’intéresse aux chiffres qu’il fournit, on constate que la start-up est véritablement « sexy » avec 87% de jobs en CDI et 40% du chiffre d’affaires à l’étranger. En réponse à un jeune diplômé qui se demande comment faire pour ne pas se faire voler son idée, Benjamin Ducousso explique que ce n’est pas l’idée qui compte, mais son exécution. Il faut être réactif, tester son produit et ne pas avoir peur de l’échec.

Benjamin Bianchet renchérit en citant l’exemple de Paypal qui eu la même idée que lui mais qui n’a pas su l’exécuter malgré des ressources énormes. Un évènement de ce type ne pouvait évidemment pas échapper à la bulle Twitter. Avec le Hashtag #GEMdd, les internautes ont pu suivre en direct l'évènement. Retrouvez ici les meilleurs moments du GEM Digital Day.

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