Puis-je ne pas répondre à un appel boulot passé 20H ? Quels droits à la déconnexion ?

AC
Alicia CORTINOVIS

Responsable communication & lead gen  /  WZIBII

Mis à jour le  28 décembre 2019

Puis-je ne pas répondre à un appel boulot passé 20H ? Quels droits à la déconnexion ?

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Affalé(e) dans votre canapé un vendredi soir après une longue semaine de travail, il vous arrive de recevoir l’appel d’un collaborateur ou d’un client ? En plein repas de famille un dimanche midi, vous vous attendez à recevoir un SMS de la part de votre manager pour une demande urgente ? Téléphone, ordinateur, réseaux sociaux… L’hyperconnexion est une réalité qui rend plus que floue la limite entre vie personnelle et vie professionnelle.

C’est pourquoi la loi prévoit désormais un droit à la déconnexion visant à réguler l’utilisation des outils numériques professionnels hors temps de travail. Mais que prévoit exactement la loi ? Quelles sont les limites du droit à la déconnexion et quel est le prix à payer pour les employeurs ? 

La déconnexion en réponse au mal du siècle ?

Il est primordial d’instaurer une limite entre vie personnelle et professionnelle afin que vous ne soyez pas sursollicité(e) par votre environnement de travail (collègues, supérieurs, partenaires, fournisseurs, clients...).

Il a également été observé que travailler en dehors du temps déterminé par le contrat pouvait conduire à des problèmes de santé pour le salarié. La tension provoquée par le sentiment de pouvoir à tout moment être sollicité(e) peut également engendrer une fatigue morale pour l’employé.

Savoir s’octroyer des temps de repos et de conserver un équilibre entre travail et vie privée permet de consacrer plus de temps à sa famille, sa passion et son bien-être personnel.

Le droit à la déconnexion vise ainsi à assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. 

Se déconnecter, oui. Mais dans quelles mesures ?

Le droit à la déconnexion ne se veut pas être une obligation pour les entreprises, mais vise plutôt à les encourager à mettre en place des solutions permettant à leurs employés de se déconnecter.

Le droit à la déconnexion s’applique uniquement aux salariés d’entreprises de plus de 50 salariés. Autrement dit, pour les salariés d’entreprises de plus petite taille, c’est selon le bon vouloir de leur employeur qui décidera de mettre en place ou non des mesures allant dans le sens du droit à la déconnexion.

Le prix à payer pour les entreprises

Le droit à la déconnexion, incite les entreprises à mettre en place des mesures permettant à leurs employés de "souffler" une fois arrivés chez eux ou en congés. Ces mesures sont diverses et varient selon l’employeur. Cela peut se manifester par un engagement de la part des managers de ne pas contacter leur équipe en dehors du temps de travail, ou encore part le blocage des serveurs mails sur certains créneaux horaires. 

Mais ce qui pourrait paraitre comme étant une "perte" pour l’entreprise ne l’est pas forcément. Certes, le temps de travail des employés sera plus réduit, mais leur productivité n’en sera qu’améliorée, les employés étant plus reposés et donc davantage disposés à fournir un travail de qualité. La déconnexion permettra également aux entreprises de préserver la santé de leurs collaborateurs et d’augmenter le bien-être au travail, ce qui induira une baisse du turn-over.

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