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Vous souhaitez accueillir un nouveau collaborateur ? Pour faire les choses dans les règles, voyez les choses en grand : vous voulez la crème de la crème du candidat, et vous avez raison. Et pour ça, commençons par le commencement et attirons-lez vers vous avec une offre d’emploi du tonnerre. Le tout, dans les règles de l’art.
Comme à peu près tout en France, les annonces d’offres d’emploi sont soumises à des règles strictes dans le milieu. Et c’est peu dire, le code du travail ne plaisante pas avec ça : en cas d’infraction, c’est direction la case poursuite pour l’employeur qui encourt jusqu’à un an d’emprisonnement et quelques 37 500 euros d’amende si sa responsabilité pénale est engagée…
Une offre qui correspond à un vrai besoin
Selon la loi, un poste décrit dans une annonce doit être strictement cohérent avec la réalité du recrutement. On parle ici bien sûr de mission, d’expérience, de salaire, de la nature du contrat proposé, etc. La base en termes de recrutement.
Pour qu’une offre d’emploi parle à son/sa candidat(e), son intitulé doit être le plus simple et le plus percutant possible. Il faut éviter les langages propres à chaque entreprise et préférer des termes connus de tous. N’oublions pas non plus de préciser le type de contrat proposé (CDI, CDD), la durée (temps plein ou partiel) mais aussi le lieu de travail.
En plus des missions et tâches qu’on détaille avec soin, on n’oublie pas non plus de mettre en valeur les avantages liés au poste en question.
Les critères discriminatoires quels qu’ils soient sont à bannir
Ce point essentiel est la base de tout dans le monde du recrutement. Et quand on parle de discrimination, c’est sous toutes ses formes : sexe (exception pour les acteurs, mannequins et modèles), âge, situation familiale, origine ethniques, lieu de résidence, handicap, apparence physique, convictions religieuses ou même syndicales…
Petite mise en garde supplémentaire : la mention de senior ou de junior ou même d’une tranche d’âge qui parait inoffensive est considérée comme discriminatoire. À remplacer par « débutant » ou « expérimenté », qui font toute la différence.
Exiger dans une annonce qu’un candidat parle une langue spécifique est considérée comme discriminatoire… Eh oui, la loi française ne plaisante pas quand il s’agit de discrimination. Les seuls termes autorisés sont : « Billingue », « Courant », « Notions », et « Techniques ». Et ils doivent évidemment correspondre au poste pourvu, ça va sans dire. Exemple : un poste de jardinier ne justifie pas d’une maîtrise « bilingue » de la langue de Shakespeare.
Et n’oubliez pas d’indiquer la fourchette de rémunération !
Une offre rédigée avec soin en utilisant la langue de Molière
L’offre doit être strictement rédigée en français. Seule exception qui déroge à la règle : si la nature du poste l’exige explicitement et expressément, alors on peut traduire une partie de l’annonce en langue étrangère. Attention toutefois, elle se doit d’être rigoureusement identique à sa sœur siamoise française.
Une annonce gratuite sous toutes ses formes
En plus d’être datée du jour de sa publication, une offre d’emploi doit être disponible gratuitement et par tous, c’est comme ça, c’est la loi. Bannissez tous numéros surtaxés, tous frais de dossier ou administratifs liés au recrutement et autres liens vers des sites payants.
Vous l’aurez compris, rédiger une offre d’emploi nécessite de respecter certaines règles précises. Toutefois, une fois ces critères pris en compte, on peut s’amuser un peu. On peut mettre des choses en gras pour impacter le candidat, y mettre le ton qu’on veut en ajoutant des petites blagues et même insérer une photo de l’équipe si le cœur vous en dit !