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Ce jeudi 7 novembre se déroule la journée de lutte contre le harcèlement scolaire. En effet en France, un enfant sur dix est victime de harcèlement scolaire. Mais qu’est-ce que le harcèlement scolaire ? Comment lutter contre ce fléau ? Et quels sont les comportements à adopter face à ça ?
Le harcèlement c’est quoi ?
Il se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique dans un milieu scolaire, pouvant aller jusqu’à des tendances dépressives ou suicidaires.
Il se divise en 3 catégories :
- La violence : Rapport de force/domination entre un ou plusieurs élèves et la ou les victimes.
- La répétitivité : des agressions qui se répètent sur une longue durée.
- L’isolement : la victime est mise à part et dans l’incapacité de se défendre.
Ce harcèlement est généralement fondé sur le rejet de la différence des caractéristiques telles que :
- L’apparence physique : Poids, couleur de peau…
- Le sexe / l’identité de genre : un garçon efféminé, une fille masculine, l’orientation sexuelle…
- Un handicap : physique ou mental
- Un trouble de la communication : Bégaiement, aphasie…
- L’appartenance à un groupe social ou culturel : Gothic, métalleux, punk…
- Des centres d’intérêts différents.
Le cyber-harcèlement concerne aussi de nombreux jeunes, et se déroule en dehors des murs de l’établissement, sur les réseaux sociaux notamment…
Comment réagir face à ces agressions ?
Si vous êtes victime du harcèlement :
La première réaction est d’en parler !
Cela peut paraître évident, mais ce n’est pas toujours le cas. En effet, les victimes sont souvent honteuses de la situation à laquelle elles sont soumises… ou alors elles ont peurs des représailles, car les harceleurs exercent parfois une telle pression qu’il devient difficile de s’en sortir.
Il faut donc en parler pour trouver des solutions :
- À des proches : parents, famille, ami(e)s…
- À des adultes de l’établissement : Professeurs, surveillants, administrateurs.
- À une organisation d’état : Police ou gendarmerie.
Le fait d’en parler est bénéfique pour la victime, mais aussi pour les autres élèves qui éviteront la même sentence…
Il faut savoir que le harcèlement est puni par la loi, en effet l’article 222-33-2-2 du code pénal condamne les harceleurs d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000euros et trois ans de prison. Le dépôt de plainte d’une victime mineur peut durer jusqu'à ses 38 ans.
Changer d’établissement
Oui c’est une sorte de fuite, mais peu importe, si la situation est beaucoup trop dérangeante voire insoutenable, n’hésitez pas à changer d’établissement. Dans cette situation, l’égo est moins important que la santé mentale, et si cela peut vous permettre de vous sentir mieux, de retourner à zéro et tourner la page, tant mieux.
Si vous êtes témoin
De même que pour une victime, vous devez en parler afin de la défendre. Montrez votre soutien, que vous êtes là pour aider cette personne. Surtout si elle se sent écartée ou isolée d’un groupe, la meilleure solution est de lui tendre la main. Les signes permettant de percevoir qu’un étudiant subit de l’harcèlement scolaire sont les suivants : troubles du comportement (agressivité, susceptibilité…), une baisse du niveau scolaire, des changements dans les relations sociales et dans le pire des cas, la victime peut présenter des marques de violences physiques (bleues, blessures…)
Vous pouvez aussi en parler aux harceleurs et donner votre avis sur cette situation critique…
Cette infographie du Ministère de l’éducation vous renseigne sur les différents organismes à contacter pour signaler le harcèlement scolaire. N’oubliez pas vous pouvez tous agir contre ces agressions !
