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Il n’est pas toujours facile d’accepter la décision de refus d’un jury d’admission à l’égard de votre candidature à une formation. Mais, comprenez bien que malgré votre forte motivation, vos solides acquis universitaires et vos activités extra-universitaires qui font votre force – vous n’êtes qu’un candidat parmi tant d’autres. Les critères de sélection sont sévères et peuvent parfois écarter les candidats potentiels les plus déterminés. Malheureusement, il se trouve que vous êtes l’un d’entre eux. Vous êtes encore dans l’impasse pour la suite de vos études ? Il est un peu trop tard pour commencer à penser à ce que vous allez faire la rentrée prochaine. Si vous ne vous êtes pas décidé, il est temps de se secouer car le temps file et ne vous attend pas.
Quelles sont vos alternatives de formation ?
En règle générale, pour augmenter vos chances d’être intégré dans un cursus, il faut avoir au préalable :
- Postulé au maximum d’établissements possibles
- Postulé dans les établissements publics ou privés
1° S’inscrire dans une filière en lien avec votre formation
Suite à votre BTS ou DUT, vous avez postulé à une licence professionnelle. Après l’(es)entretien(s) d’admission, vous avez été recalé. En théorie, cette décision est irrévocable puisque les oraux constituent la dernière étape de la procédure d’admission. Après avoir obtenu votre licence (bac +3), vous décidez de continuer dans la même filière, dans la même université ; n’oubliez pas que votre inscription est de plein droit. Conseil : Il s’agit d’une issue de secours dans le cas où votre réorientation n’a pas pu aboutir.
2° Se réorienter, inscription dans une autre filière mais sans succès
Pour les titulaires d’un bac +2, voyez s’il y a une possibilité d’intégrer une autre formation en 2e année et s’il y a d’éventuelles dispenses de cours (matières validées). Pour les titulaires d’une licence. On vous refuse l’entrée à une formation pour x,y ,z raison. Dans le cas où l’admission se fait sur dossier + entretien, une commission se charge de délibérer et sélectionnent les profils adéquats. Conseil : Vous tenez absolument à intégrer la formation à laquelle vous avez postulé. Dans les heures qui suivent les résultats (visible sur internet), envoyez un mail directement au responsable de la formation. Rien ne garantit que les choses s’améliorent. Soit on vous envoie un mail générique vous exprimant les regrets les plus sincères et une bonne continuation dans votre recherche de formation. Soit on vous donne une seconde chance, celle de participer aux entretiens d’admission. C’est le cas de Camille, qui a eu le culot ou le courage (voyez cela comme vous voulez), d’adresser un mail au responsable de la formation à laquelle elle avait été refusée. Elle s’est vue offrir une ultime chance afin de défendre sa place au sein de cette formation. Résultat des courses : elle a pu accéder à son année de Master et a validé ses deux semestres.
3° S’inscrire dans une école privée
Il existe un autre moyen de poursuivre ses études. Il s’agit d’intégrer une école privée ; bien que cette solution soit onéreuse, elle constitue toutefois une voie royale pour accéder au marché de l’emploi et ainsi augmenter son employabilité par la suite. En effet, les écoles privées sont coûteuses et requièrent un investissement non négligeable. Mais elles offrent également la possibilité de poursuivre une formation en alternance (ce qui amorti plus ou moins ou considérablement les coûts engagés puisque vous êtes rémunérés). Il faut privilégier les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation plutôt qu’une convention de stage si possible. Conseil : si vous optez pour cette solution, il faudra vous renseigner sur :
- L’existence de ces écoles et leur label reconnu ou non par l’état
- le coût total de la formation (coût d’inscription + coût de passage aux examens)
- le contrat de travail négocié (apprentissage, professionnalisation, convention de stage)
Le point noir : certaines écoles de commerces privées font partie d’un label non reconnu par l’état ; ce qui soulève deux problématiques.
- La valeur du diplôme sur le marché du travail
- La reconnaissance de ces mêmes diplômes dans l’enseignement supérieur français.
Toutefois, un contre-exemple vient balayer le second point. Parmi les diplômés de ces écoles, certaines personnes se servent de leur diplôme pour accéder à des formations supérieures dans le domaine du public. C’est le cas de Laetitia (titulaire d’une licence pro) qui nous livre ses impressions :
« Le discours dans ce genre d'école est qu’il est impossible de rejoindre une filière classique comme l'université après l'obtention du diplôme. Je leur ai prouvé que j'avais ma place dans ce Master en terminant 4e de ma promotion ».
Voyez plutôt, il vous faudra être coriace et compétitif pour défendre votre place.
4° Opter pour une année sabbatique pour recentrer ses objectifs
Oui, si vous êtes en doute quant à vos objectifs de carrière ; peut-être qu’il est temps pour vous de faire une longue pause pédagogique afin de définir vos réelles ambitions et votre stratégie pour obtenir ce que vous souhaitez. Quelles sont les raisons qui vous font penser qu’une année sabbatique est inutile ? On peut en tirer beaucoup d’avantages ; c’est l’occasion de prendre du recul pour réfléchir à son devenir professionnel ; de pouvoir travailler en donnant des cours particuliers; de faire des rencontres professionnelles (agrandir son réseau); participer à des activités de bénévolat, etc. D’ailleurs, on devrait écrire un article sur le caractère d’une année sabbatique réussie, pour ceux qui envisagent d’en prendre une. En espérant que cet article vous aura éclairé dans votre cheminement vers le succès. Quoiqu’il en soit, l’heure des choix a sonné !