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Cette année, plus d’1,5 million d’étudiants prendront place sur les bancs des universités. S’il est possible pour tous les titulaires du baccalauréat de rejoindre une faculté avec des frais d’inscription modérés, 184 €, cette année, le budget mensuel et les frais occasionnés par la rentrée universitaire constituent une lourde charge pour les jeunes diplômés. Deux des principales organisations étudiantes, l’UNEF et la FAGE, se sont penchées sur cette question cet été.
EcoSocioConso, le site d’information dédié à la consommation, nous propose une infographie qui fait le point sur Le coût de la vie étudiante... Décryptage !
Le logement au cœur des dépenses des étudiants
De tous les postes de dépenses des étudiants, c’est de loin le logement qui pèse le plus lourd : autour de 55% en moyenne, et jusqu’à 71% à Paris. Aussi la carte des coûts de la vie étudiante en France ressemble comme deux gouttes d’eau à celle du coût des logements locatifs. Avec des lieux d’études souvent éloignés du domicile familial et un parc de logement universitaire très insuffisants (165 000 places seulement), se loger à moindre coût est aussi nécessaire que difficile. Si les frais de rentrée, calculés par la FAGE, connaissent une baisse exceptionnelle de 12,4% en 2015, cela tient uniquement au plafonnement des frais d’agence instauré par la loi Alur que les étudiants remercieront. Initié par cette même loi, l’encadrement des loyers parisiens permettra aux étudiants de la capitale de ne pas dépenser plus cette année. Néanmoins, étudier à Paris continue de coûter presque deux fois plus cher qu’à Brest, et plus d’un tiers plus cher qu’à Aix-Marseille par exemple.
Un coût de la vie qui progresse plus vite que l’inflation
Le budget courant des étudiants continue lui d’augmenter légèrement de 1,1%. Si la hausse reste raisonnable, elle est néanmoins supérieure à l’inflation (0,2%). Elle est essentiellement due à la hausse des tarifs réglementés (EDF,…) et des abonnements de transports en commun constatée dans de nombreuses villes (+2,6% en moyenne hors région parisienne), qui se répercutent plus fortement sur le train de vie des étudiants. Par ailleurs, UNEF et FAGE ont profité de leurs études pour s’inquiéter de la modulation ou de la disparition de certaines aides financières proposées par les collectivités territoriales. Si les études sont un investissement essentiel pour l’avenir, elles ont un coût immédiat parfois lourd à supporter. Le budget mensuel moyen d’un étudiant représente près de la moitié du salaire médian des Français (1730 €). De fait, la FAGE estime que 24% des étudiants exerceront une activité rémunéré en parallèle de leurs études pour les financer. 
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