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Le coronavirus entraîne malheureusement beaucoup de contraintes pour les étudiants, notamment professionnellement.
Nombreux sont les étudiants qui ont perdu leur emploi (job étudiant par exemple) ou stage gratifié en raison de la pandémie, 10% a annoncé Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur dans un entretien au Parisien. En effet dans certains secteurs, l’activité économique a considérablement ralenti, notamment celui de l’événementiel.
Claire et Margaux n’ont pas pu effectuer leur stage dans les conditions souhaitées : elles nous racontent !
Un stage dans l'évènementiel annulé - Claire
Claire devait normalement démarrer son stage, début avril, dans une entreprise d’événementiel à Paris. Mais malheureusement, après avoir décalé les dates du début de son stage, sa responsable lui a finalement annoncé qu’il serait annulé. En effet, à cause des annonces du gouvernement concernant les restrictions au niveau des rassemblements, tous les clients de l’entreprise ont annulé leurs prestations pour les mois à venir.
Son stage étant prévu d’avril à mi-août, malgré tous les efforts de l’entreprise, il n’était pas possible de la garder au vu de l’arrêt complet de l’activité.
Heureusement, l’équipe ne voulait pas laisser Claire dans l'embarras, risquant de compromettre la validation de son année, donc grâce aux propositions mises en place par son école et l'accord de l'entreprise, elle a le choix entre une mission de bénévolat ou une mission de conseil en entreprise (non rémunérée).
Elle attend encore une décision définitive de l’entreprise pour effectuer une mission de conseil.
Un stage dans l'évènementiel interrompu - Margaux
Pour Margaux, la situation est différente. Elle a dû interrompre son stage qu’elle avait démarré en février, à cause de cette pandémie. En effet, elle aussi l’effectue dans le secteur de l’événementiel et sans surprise, les événements sont tous annulés. Ses managers ont donc décidé de suspendre son stage pendant le confinement, sans garantir une potentielle reprise.
Elle n’est plus rémunérée depuis le 1er avril.
Heureusement, son école a envoyé un email où il est écrit noir sur blanc que cette rupture n’empêchera pas la validation de sa formation : « l’établissement d’enseignement supérieur valide la période de formation en stage même si il n’a pas atteint la durée prévue dans le cursus ou propose au stagiaire une modalité alternative de validation de sa formation ».
Pour pallier cette hausse du chômage chez les jeunes, une aide financière de 200€ est proposée aux personnes précaires de -25 ans, ce soutien est mis à disposition par le gouvernement.
Cette aide, a précisé Frédérique Vidal, «concerne ceux, boursiers ou non boursiers, qui étaient en stage rémunéré obligatoire ou en emploi au 1er mars, et qui travaillaient au moins 32 heures par mois, ainsi que les étudiants ultramarins isolés en métropole ».
Pour connaître les aides financières auxquelles vous avez droit, rendez-vous sur WIZBII Money !